GC Mascara - AG Elective

Aït Mokhtar passe Cette assemblée qui a duré, trois heures, de 18h à 21h, a été caractérisée par de multiples irrégularités mais que les représentants de la DJS, en l’occurrence MM. Belakhdar, Sohbi, Djaker et Ouazani n’avaient d’autre choix que d’avaliser du fait que les 36 membres présents ont cautionné toutes les carences et irrégularités constatées. La manipulation et les visées mercantiles de la majorité étaient criardes car visiblement chacun cherchait son intérêt et n’intervenait qu’en fonction de ce qui lui a été dicté en coulisses. Preuve en est que malgré les révélations fracassantes faites en l’absence du président sortant, Bâatouche, par Benfréha Abdelkader et Hadj Mahi, lors de la lecture des deux bilans notamment sur le plan financier où beaucoup d’anomalies ont été constatées surtout sur le bilan de l’ex-président Chenini Mohamed et même les créances relatives aux joueurs qui n’ont pas été divulguées pour des raisons faciles à deviner, personne, parmi les illustres membres de l’assemblée, n’a osé exiger un audit ou un contrôle surtout que le bilan financier a été présenté sur feuilles de brouillon. Aussi, on clôtura les travaux sans que les deux bilans ne soient soumis à l’approbation sauf que le représentant de la DJS, Belakhdar a exigé que ledit bilan financier soit expertisé et déposé dans les plus brefs délais. Par la suite, les présents demandèrent de passer à la phase des élections alors que cette opération n’était pas prévue mais l’assistance exigea qu’elles se tiennent tout en invoquant le retard dans la reprise et qu’un report serait néfaste pour le club. En raison de ceci et du consensus mutuel, la tutelle pria de ce fait, les deux candidats, Aït Mokhtar Samir et Smahi Mustapha, un avocat, du bled, de se manifester. Cependant, ces deux personnes ne sont pas membres de l’assemblée générale. Mais, faute de prétendants ils ont été acceptés. Et, comme prévu, et en raison de sa bonne campagne, Aït Mokhtar a été élu par 28 voix contre 7 pour Smahi et un bulletin nul. A noter qu’il y a eu cinq votes par procuration. En conclusion, cette assemblée a mis à nu une réglementation largement dépassée et qui laisse la tutelle impuissante face aux machinations des uns et des autres. Cependant, la DJS doit procéder à l’assainissement de la liste des 90 membres de l’assemblée générale qui est devenue un véritable fond de commerce car tout président qui veut rester ou briguer le fauteuil doit passer à la caisse sinon il sera à la merci d’un retrait de confiance. Car, si nous nous référons à celle du Ghali qui comprend 90 membres, il est aberrant qu’elle soit représentée par 38 anciens joueurs, par les représentants de l’AAJ/GCM, comité des supporters et association Amel, qui eux-mêmes, ne sont pas réglementaires car depuis leur installation, ces derniers n’ont pas procédé au renouvellement de leur structure ou ne serait-ce que la tenue de leur AG ordinaire. Idem pour des anciens dirigeants qui ont quitté la scène sportive, il y a des lustres. Certains d’entre eux n’ont plus remis les pieds depuis 1984 car l’âge aidant, ils ont jugé utile de se retirer et ne plus assister au stade à des pseudos assemblées en sus de la fameuse cotisation. Donc, il est primordial pour le DJS, en l’occurrence M. Baghdadi Moncef qui lors de son intervention, à la fin de l’assemblée, a fustigé les uns et les autres, les accusant d’être les maux du Ghali, prouvant qu’il est au courant de tout ce qui se passe au sein et dans l’environnement du Ghali.