Un club à la dérive
Le Ghali est-il vraiment un club digne de ce nom ? Eh bien non, puisque à cause des divers charognards qui ont contribué à sa clochardisation, il n’a même pas l’envergure, actuellement, d’une équipe de quartier qui, au moins, a plusieurs dirigeants et joueurs motivés sans contre partie. Au contraire du Ghali qui n’ayant plus rien à donner, si ce n’est des contrats à l’emporte-pièce ou des reconnaissances de dettes, se trouve, affreusement, délaissé et abandonné de tous. Concernant ce qui va suivre nous laissons le soin, à nos lecteurs d’en juger et en particulier les vrais supporters y compris les autorités compétentes qui assistent, silencieusement, au massacre d’un club qui, par le passé, faisait la fierté de toute la région. Il faut signaler que ces fossoyeurs du football sont encouragés par la passivité de ceux qui ont pour mission de veiller au bien être des citoyens et biens d’autrui ainsi que du patrimoine public comme l’est le club. Et ce sont les vrais supporters du Ghali qui subissent, chaque jour, des humiliations par le biais de leur club, le Ghali, qui est devenu l’otage de maquignons et de conflits d’intérêts alors que jusqu’à preuve du contraire, il n’est géré que par l’argent du contribuable, c’est pour cette raison que les hautes autorités de la ville, à leur tête, monsieur le wali ont tous les droits de s’ingérer et de faire déguerpir toute personne nuisible. A titre d’exemple, l’ex-président Arif Djamel n’a-t-il pas été éjecté par l’ancien wali alors qu’il venait de faire accéder le Ghali en Nationale Une. Cela dit, le club est une dans situation honteuse et déplorable qui peut le mener à son implosion à commencer par ce jeudi, où il risque de faire l’impasse sur le déplacement à Bechar pour y rencontrer l’Union locale dans le cadre de la dernière journée du championnat car à ce jour, mardi 22/05/07, à 17h, tout l’entourage du Ghali, à l’exception de Belloumi et le trésorier, Bouleriah dit «Bouchakor», brille par son absence. C’est-à-dire que le président, Aït Mokhtar, le 2ème manager, Baha Samir, le coach, Merzekane Châabane et les huit joueurs non-résidants n’ont plus donné aucun signe de vie. En ce qui concerne les joueurs locaux, seniors et juniors, selon Belloumi, ils ont, tous, refusé de prendre part aux entraînements et jurent de ne pas être présents à Bechar. Pour ce qui est des autres dirigeants à l’exemple de Medjadji, 1er vice-président, écarté, Mekkioui (DAF) Serdouk (SG), démissionnaire, ils ont quitté le club. S’agissant de Hadj Smahi et Benfréha, on ne sait pas à quel jeu ils jouent car un jour, ils sont avec Aït Mokhtar et le lendemain, ils sont avec l’opposition. Pourtant, il y a 10 jours, ils ont formé un bureau à effet d’achever la saison et préparer la prochaine où, pour rappel, il a été décidé d’inclure un président de ligue, Hadj Kaoubi, et un représentant de la presse désigné par ses pairs (votre serviteur) ainsi qu’un vrai supporter (Lahcene). Or, ce n’était que la poudre au yeux pour faire traîner la situation du fait qu’il s’est avéré que le premier cité fait campagne, en coulisses, pour l’ancien joueur, Benhemna Mohamed qui, de son côté, accompagné de ses ex-coéquipiers, Chaâbane Larbi, Baghdous Mokhtar et Daoud Madjid, ont eu lundi passé, un entretien en aparté avec le DJS, monsieur Baghdadi Moncef à effet de lui faire part de leur inquiétude sur l’avenir du club et d’autres choses que le patron des sports de la wilaya connaît mieux que quiconque, donc nous laissons le soin aux uns et autres d’en tirer des conclusions.
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Posté Le : 23/05/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com