GC Mascara

Pour une réelle prise de conscience Au vu de ce qui se passe dans la bâtisse du Ghali et tout particulièrement au sein des joueurs, rien n’incite à l’optimisme. En effet, malgré le fait que le président et les dirigeants sont aux petits soins avec eux, et ce, sur tous les plans, preuve en est que même les primes de matchs sont distribuées, sur le champ, certains se comportent d’une façon non professionnelle notamment lors des entraînements dont les séances sont exécutées pareilles à des corvées.Par ailleurs, dimanche, le Ghali avait fait une virée à Relizane pour un match amical contre le Rapid sans plusieurs joueurs, entre autres, Baou, Hadjari, Boussaâda, Hamida, alors que, selon le staff technique, seul le dernier cité était autorisé à rester à la maison. Cela montre que le groupe n’est guère motivé pour concrétiser le vœu des supporters, c’est-à-dire l’accession. Et, et au vu, où vont les choses le Ghali risque de rétrograder, une troisième fois, consécutive. Nous ne voulons guère leurrer les supporters mascaréens notamment ceux domiciliés, ailleurs, car il est facile de rapporter que tout va bien et que les entraînements se déroulent dans la convivialité mais c’est rendre un mauvais service au club. Pour cela, le président, Aït Mokhtar, devrait secouer ses salariés comme il le prétend ou prendre une décision courageuse, quitte à perdre une saison. Car si la situation perdure, elle risque de décourager tous les bienfaiteurs qui ont accepté de soutenir le club, financièrement et moralement. Cela dit, nos pseudos vedettes devraient prendre exemple sur leurs voisins de la JS Sig, l’IS Tighennif et le HB El-Bordj qui jouent, avec un cœur gros comme ça, et qui, selon nos informations, malgré leurs bons résultats, n’ont à ce jour, pas bénéficié d’un seul dinar. Et, bien sûr, comme d’habitude, nos propos vont décevoir certains adeptes du tout va bien comme si on pouvait «cacher le soleil avec un tamis». B. Berhouche