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La production industrielle britannique a grimpé de 0,5% en juillet sur un mois, semblant attester d'une vigueur maintenue de l'activité au Royaume-Uni, a annoncé l'Office national des statistiques (ONS).Ce résultat est légèrement supérieur aux attentes des économistes, qui s'attendaient à une progression de 0,3%, d'après une moyenne établie par Dow Jones Newswires. La production industrielle a été notamment tirée par la production d'électricité et de gaz.Le secteur manufacturier, qui exclut notamment la production minière et énergétique et constitue le principal composant de la production industrielle dans son ensemble, a vu son activité s'intensifier dans les industries pharmaceutiques et alimentaires. Cet indicateur est habituellement le premier composant du produit intérieur brut (PIB) à être publié. Le PIB du Royaume-Uni est calculé en intégrant l'évolution trimestrielle non seulement de la production industrielle, mais aussi celles de la construction, de l'agriculture et des services - de loin le secteur le plus important appuyé sur les activités de la finance, de la distribution ou encore de la communication. "Même une stagnation de la production industrielle en août et en septembre signifierait que la production a grimpé de 0,5% lors du troisième trimestre, c'est à dire plus vite qu'au deuxième", a expliqué Jonathan Loynes, analyste chez Capital Economics. La croissance du pays dans son ensemble a atteint 0,8% lors des deux premiers trimestres de l'année, un rythme nettement plus vigoureux que celui connu par les pays de la zone euro. Des données distinctes publiées mardi par l'ONS ont fait état d'un creusement de 8,5% du déficit commercial britannique en juillet sur un mois, à 10,2 milliards de livres (12,7 milliards d'euros). Les exportations ont certes grimpé de 2%, à 24 milliards de livres, mais les importations ont augmenté plus vite, de 4% à 34,2 milliards de livres, dopées par les achats britanniques d'hydrocarbures."L'aggravation du déficit commercial a été causée par la hausse des importations, non par une baisse des exportations, ce qui semble indiquer la vigueur de l'activité domestique", a estimé M. Loynes. D'après l'économiste, "avec les données publiées dans d'autres secteurs, comme celui des services, qui attestent d'une vigueur de l'activité, il y a peu de raison de penser que la croissance va ralentir au troisième trimestre".Le FMI prévoit que la croissance du Royaume-Uni atteindra 3,2% en 2014, de loin le niveau le plus élevé parmi les grands pays développés.




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