Algérie

Gazoduc transsaharien «Tsgp» Un projet qui avance bien



Publié le 01.10.2024 dans le Quotidien l’Expression
Les ministres de l’Énergie des trois pays (Algérie, Niger, Nigeria) se réuniront prochainement.
Il passera par le Niger et l’Algérie.
Le Tsgp vogue vers son destin. Un destin international qui consistera à contribuer à l’émergence d’un marché africain de l’énergie, la mutualisation du savoir-faire, de la maîtrise technologique et des moyens des sociétés nationales d’hydrocarbures, pour le développement d’une industrie indépendante. D’une longueur de 4 128 km dont 1 037 km se situent en territoire nigérian, 841 km au Niger et 2 310 km en Algérie, ce « géant » va relier les champs gaziers du Nigeria (à partir de Wari sur le fleuve du Niger) à la frontière algérienne, pour se raccorder au réseau algérien et écouler la production gazière nigériane, notamment sur les marchés européens. Sa réalisation n’est pas une mince affaire. Où en est-on ? Les ministres de l’Énergie des trois pays (Algérie, Niger, Nigeria), concernés par ce projet stratégique se réuniront prochainement pour en faire état et s’enquérir du taux d’avancement des travaux. L’annonce a été faite dimanche par le ministre de l’Énergie et des Mines à l’issue de l’audience qu’il a accordée au ministre du Pétrole de la République du Niger, Sahabi Oumarou. « Les deux parties sont convenues d’aller de l’avant pour concrétiser le projet du gazoduc transsaharien et de tenir une réunion ministérielle des trois pays concernés dans les plus brefs délais. La date et le lieu de cette rencontre seront fixés en accord avec le ministre du Pétrole du Nigeria », a déclaré Mohamed Arkab. La date et le lieu de cette rencontre seront fixés en accord avec le ministre du Pétrole du Nigeria, a-t-il souligné.
La concrétisation du projet a déjà commencé par des études techniques, et se poursuivra par des réunions du comité ministériel mixte et du comité technique pour s’enquérir du taux d’avancement du projet conformément aux objectifs tracés, a poursuivi le successeur d’Abdelmadjid Attar. Il faut savoir que ce projet a déjà connu des avancées significatives. L’information est tombée lors de la clôture, en apothéose, du 7e Sommet des pays exportateurs de gaz abrité par Alger du 29 février au 2 mars 2024. Le projet du gazoduc transsaharien « Tsgp » (Trans-Saharian Gas-Pipeline) avance à grands pas, il ne reste que 1 800 km, objet d’études techniques, à réaliser sur les 4 000 km prévus, avait déclaré à cette occasion le ministre de l’Énergie et des Mines lors d’une conférence de presse animée au terme des travaux du 7e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf) au Centre international des conférences (CIC). « Le projet qui s’étend sur 4 000 km d’Abuja aux côtes algériennes destiné à l’exportation du gaz nigérian a connu la réalisation d’une grande partie et il n’en reste que 100 km au niveau du Nigeria, 1 000 km au Niger et 700 km en Algérie, soit un total de 1 800 km », avait révélé Mohamed Arkab qui avait tenu une réunion qualifiée d’importante avec Heineken Lokpobiri, ministre nigérian chargé des Ressources pétrolières. Il faut rappeler que c’est le 16 février 2022, que les trois parties avaient évoqué lors d’une réunion qui les a regroupés au Niger de relancer le projet de réalisation du gazoduc transsaharien. La décision de mise en place d’une feuille de route pour la réalisation du Trans-Saharan Gas-Pipeline, « Tsgp », a été prise à cette occasion. Le Niger a réaffirmé sa volonté de participer significativement à sa réalisation. Un projet d’envergure internationale, de surcroît que les deux pays ont à cœur de mener à bien. L’Algérie et le Niger ont également d’autres «chantiers » en commun dont le projet pétrolier piloté par la Compagnie nationale des hydrocarbures au champ pétrolier du bloc Kafra (nord du Niger). À ce propos, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé, dimanche dernier à Alger, avoir convenu avec son homologue nigérien, Sahabi Oumarou, d’accélérer la cadence du projet pétrolier du Bloc Kafra (nord du Niger), dirigé par Sonatrach. « Il a été convenu de fixer un calendrier précis pour le développement de ce champ afin d’accélérer la phase de mise en production effective», a déclaré Mohamed Arkab à l’issue de sa rencontre avec le ministre nigérien du Pétrole. Après un léger froid, les relations algéro-nigériennes ont incontestablement repris de plus belle…
Mohamed TOUATI



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