Israël a fait face à une vive réprobation devant le coût humain de la guerre déclenchée le 8 juillet pour faire cesser les tirs de roquettes et détruire le réseau de tunnels permettant des infiltrations sur son sol. "Bordure protectrice" a tué 1.886 Palestiniens, dont 430 enfants et adolescents, selon le ministère palestinien de la Santé. Les frappes sur trois écoles de l'ONU ont soulevé l'indignation internationale. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont péri. La guerre a aussi mis au tapis l'économie d'un territoire exigu sur lequel 1,8 million de personnes survivent au blocus imposé par Israël. Mercredi les Gazaouis avaient l'air de croire que cette fois, le cessez-le-feu pouvait tenir. Ils ont rouvert leurs marchés et leurs banques. Des dizaines de pêcheurs ont repris la mer pour la première fois depuis des semaines. Les secours palestiniens menaient de front les tâches de déblaiement des rues et de recherche des corps encore prisonniers des décombres à Chajaya et Khouzaa, où une dizaine de corps ont été extirpés mercredi soir. "Regardez ma maison, elle est pulvérisée, se lamentait Moussa Abou al-Rous. Comment mes enfants vont-ils pouvoir vivre ici ' J'espère que la trêve va tenir et que nous aurons la paix, mais je ne leur fais pas confiance."
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Posté Le : 08/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ismain
Source : www.reflexiondz.net