Gaza

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté dans la nuit de dimanche à lundi une déclaration appelant à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza, théâtre d'une confrontation entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas.Réunis à New York, les 15 pays ont appelé les parties en conflit à respecter pleinement le droit humanitaire international, notamment celui concernant la protection des civils, et à "appliquer un cessez-le-feu durable et pleinement respecté, basé sur l'initiative égyptienne".Les Palestiniens et les Israéliens n'ont pas caché leur insatisfaction suite à cette démarche onusienne.L'ambassadeur permanent de l'Autorité palestinienne auprès de l'Onu, Riyad Mansour, a ainsi exprimé sa déception face à l'incapacité du Conseil de sécurité d'adopter une résolution capable de mettre fin à la crise dans la bande de Gaza."Nous continuerons à frapper à la porte du Conseil de sécurité, afin qu'il fasse preuve de responsabilité", a souligné l'ambassadeur qui a en outre espéré que la trêve avec Israël perdurerait.Le délégué israélien auprès de l'Onu, Ron Prosor, a de son côté souligné que le Conseil de sécurité n'avait pas mentionné dans sa déclaration le droit de l'Etat hébreu de protéger ses citoyens."Il y aura le calme à Gaza quand il y aura le calme en Israël", a souligné ce dernier.L'Etat hébreu mène depuis le 7 juillet l'opération Bordure protectrice dans la bande de Gaza en représailles à des tirs de roquettes par des islamistes du Hamas. Jeudi 17 juillet, l'armée a entamé la phase terrestre de l'opération. Selon les estimations palestiniennes, l'opération a fait plus de 1.000 morts à Gaza. Au moins 43 militaires israéliens et trois civils ont également trouvé la mort dans les hostilités, d'après le site officiel de Tsahal.RIA Novosti