Gaz : la bonbonne est rare et chère Oran : les autres articles

4ème producteur mondial de gaz, l'Algérie peine à satisfaire la demande domestique de bouteilles en gaz butane. Un semblant de pénurie de bonbonnes de gaz butane est vécu ces derniers jours à Oran.Cette situation a été observée bien avant le début du mois sacré. Certains revendeurs n'ont pas été approvisionnés depuis presque une semaine déjà, comme le cas de celui de haï Es-Sabah. Ce dernier affirme qu'il aurait dû être servi au moins deux fois pendant ce laps de temps. Cette situation semblable à une pénurie serait due à la multitude d'ateliers de fabrication de gâteaux orientaux et autres zlabia et chamia. Ces derniers, dont leur majorité est située en dehors de la ville d'Oran, utilisent des fourneaux et des feux à trépied fonctionnant au gaz butane.
Certains gérants de ces ateliers auraient fait des stocks de bouteilles de gaz butane pour le mois entier du Ramadhan. Vendue initialement à 230 dinars algériens aux ménages, la bouteille a vu son prix grimper, il oscille entre 280 et 320 dinars chez certains spéculateurs sis à Sidi Chahmi, Peti Lac, Coca et même à El Ançor. Ce prix enfonce encore un peu plus le simple citoyen dans la spirale des prix «fous» du mois de carême.
Pendant le Ramadhan, la bouteille de gaz devient une denrée rare, surtout dans les villes reculées. Elle atteint même 400 DA dans certains cas. Cependant, il s'avère que, très souvent, notamment en saison hivernale, vu la large utilisation de la fameuse bonbonne, que la demande dépasse l'offre.