Algérie

Gâteaux traditionnels de l'Aid : Les pâtissiers d'Oran de plus en plus sollicités



Les pâtissiers et les traiteurs d'Oran n'ont jamais été aussi sollicités que ces derniers jours du mois du Ramadan, avec une demande en gâteaux traditionnels croissante d'année en année. «De plus en plus de femmes optent pour l'achat de gâteaux traditionnels», a affirmé Mourad, vendeur dans une pâtisserie à Aïn Turck ajoutant que les femmes actives ne sont pas les seules concernées. C'est le cas de Houaria (43 ans), mère de 5 enfants dont 2 en bas âge. Elle s'est rendue dans cette pâtisserie connue dans le coin pour la qualité et surtout la belle décoration des gâteaux traditionnels qu'elle propose. «Avant, je me donnais beaucoup de mal pour préparer moi-même les gâteaux en prévision de l'Aid, mais depuis quelques année, je n'en peux plus», a-t-elle confié expliquant que le tas de responsabilités qu'elle endosse prend tout son temps. Depuis quelques années, elle fait ses provisions chez des pâtissiers, ce qui lui évite une besogne de presque une semaine où elle avait l'habitude de veiller jusqu'à des heures tardives pour garantir le sourire de ses enfants le matin de Aid El fitr. Acheter ses gâteaux chez un pâtissier ne représente toutefois pas que des avantages. Le rapport qualité prix n'est parfois pas intéressant. La qualité et la décoration se payent cher et les gâteaux les moins chers sont les moins délicieux. «Pour la qualité, il faut faire un choix», a lancé Fatima, rencontrée dans une pâtisserie de luxe au centre-ville d'Oran. Une femme active d'une quarantaine d'année qui, elle aussi, a fait le choix depuis longtemps de s'épargner les longues veillées pour préparer les friandises de l'Aïd. Elle a choisi la qualité. 50 dinars la pièce. Un prix qui n'est pas du tout à la portée de tous. Les petites bourses n'ont d'autre choix que les gâteaux secs au kilo, qui se vendent parfois sur les étals des vendeurs ambulants, dans les marchés informels. C'est le cas de Yamina, mère de famille, son petit salaire de femme de ménage ne lui permet pas de gâter ses enfants avec des friandises à 50 DA la pièce.La solution, elle l'a trouvé chez Ilyes qui propose toute une collection de sablés à bon prix, que lui prépare sa femme et qu'il étale sur une longue planche posée sur des caisses au marché d'Aïn Turck.


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