Garidi (Kouba) : Un projet de stade laissé à l'abandon

Dans la collectivité locale de Kouba, le volet jeunesse et sport est relégué au dernier plan. Pour preuve, le projet du stade de Garidi 1 a été renvoyé aux calendes grecques.Datant de l'époque de l'ancienne maire et actuelle députée Mme Saïda Bounab, le «fameux» projet du stade continue de défrayer la chronique et semble déjà un projet mort-né.
Le litige entre le promoteur du projet est l'ancienne p/apc n'a pas encore connu son épilogue devant les juridictions compétentes. Ce qui fait que le projet ne fait plus partie des priorités de l'administration locale. Ce terrain de sport de 5000 m2, qui avait longtemps servi aux 40 000 quidams de la commune qui organisaient des tournois inters-quartiers, est devenu une parcelle en jachère. Pire, la délinquance et la beuverie ont pris possession des lieux. Des vestiaires et des sanitaires qui ont été érigés au début du projet servent actuellement d'un lieu de basse besogne.
Des familles de Subsahariens ont même exploité cette structure avant d'être délogées par les services de sécurité. Une opération qui s'avère un coup de pied dans l'eau puisqu'à peine quelques jours après, d'autres indu occupants ont squatté le lieu.
«Pourquoi un stade de cette envergure, qui rendait service autrefois à tous les établissements scolaires mitoyens, clubs de football amateurs de la commune et habitués sportifs, est-il laissé délibérément à l'abandon '» se désole un habitant de la commune. Pour l'administration locale, tant que l'affaire est au niveau de la justice, aucune prise en charge n'est possible. Des arguments peu convaincants pour la population qui désapprouve la politique de la gestion communale. «Pourquoi les services communaux n'interviennent pas pour extirper ce terrain des griffes de la délinquance ' Il est du devoir des responsables locaux de veiller sur cette structure et d'empêcher les actes de vandalisme.
Ce n'est absolument pas le cas», explique un groupe de sportifs. Il est à noter que le projet est un gouffre financier. Environ 40 millions de dinars du budget d'investissement de l'ancien excercice se sont envolés dans ce terrain, qui plus est, était détourné de sa vocation et transformé périodiquement en «souk» par certains anciens responsables véreux. Les habitants de la commune s'interrogent sur le devenir de ce stade : «A quand un dénouement au problème '»
Advertisements