Algérie

Gare routière, maux et dysfonctionnements



Gare routière, maux et dysfonctionnements
La gare routière de Meriama, moins de quatre années après sa réalisation, connaît déjà l'ensemble des maux et des dysfonctionnements que ne manquent pas de soulever l'ire des milliers de passagers qui l'empruntent.Conçue dans un esprit de décentralisation en prenant en charge le trafic des wilayas de l'Ouest-Est et du Centre, cette gare, qui reçoit un million de passagers par an mais, est dépourvue de toute commodité. Selon les aveux des passagers, cette gare croule sous la saleté que personne ne songe à enlever et à évacuer de façon régulière. Une seule toilette publique oblige des centaines de personnes hommes et femmes à attendre des heures pour y accéder. Ces derniers dénoncent le manque de sécurité qui normalement doit être assurée par les gestionnaires de cet établissement public. Bien qu'elle se situe à quelques encablures du chef-lieu de wilaya, il n'existe que très peu de moyens de liaison. Un citoyen dira, à ce sujet, que pour venir de la zone industrielle où se situe l'autre gare routière, il faut prendre un taxi clandestin en déboursant 150 DA. Un seul magasin offre ses services à des prix immodérés à des milliers de personnes. Manque d'hygiène, insécurité, prix exagérés pour toutes sortes de commodités, ceci en plus des difficultés de liaison pour tous ceux qui transitent par cette gare routière. Les gares routières dans la wilaya connaissent un déficit en matière de structures et d'organisation. Sit-in des exclus de logements devant le siège de la daïra de H'madna Après avoir maintenu la protesta voilà plus de deux mois, le mouvement citoyen organise de nouveau des sit-in et par la manière la plus pacifique pour montrer aux pouvoirs toute la symbolique de l'acte citoyen. Plusieurs hommes et femmes, une centaine selon l'encadreur du mouvement, ont élu domicile mardi après- midi, sur la terrasse d'une esplanade face au siège de la daïra de H'Madna comme pour situer les pouvoirs publics sur les pratiques d'exclusion et de marginalisation, du moins ce qui est écrit sur des banderoles déployées. Dans une lettre adressée aux autorités centrales et locales dont une copie a été remise à notre journal, les protestataires, appartenant aux quartiers de la ville et issus des couches sociales défavorisées, se sont rassemblées, hier, en masse compacte. Ils ont également exigé l'ouverture d'une enquête crédible qui déterminerait la manière avec laquelle ont été attribués des logements à des personnes qui n'étaient pas dans le besoin. Le chef de daïra a reçu une délégation des protestataires et a essayé de les convaincre que la commission d'attribution des logements assainira les listes dans les meilleurs délais.




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