Algérie

Gare à la filière africaine


Une circulaire interministérielle aurait été adressée aux walis en vue d?interdire certaines races de moutons introduites frauduleusement sur le marché de l?Est algérien depuis les pays africains. L?information, qui a fait hier la une d?un quotidien régional de l?Est, ajoute que le document émanant du ministère de l?Intérieur et celui de l?Agriculture ordonnent l?incinération de tout le cheptel ovin de type sidau en provenance du Soudan et des pays du Sahel. Des races susceptibles de porter des maladies et qui sont interdites depuis des années d?entrée sur le sol algérien. Les services agricoles et vétérinaires ainsi que les collectivités locales sont chargés d?exécuter cette décision avec l?usage de la force publique en cas de nécessité, afin d?éviter tout risque de maladie et d?éventuelles épidémies à l?occasion de l?Aïd El Adha. Tout un dispositif de contrôle est, semble-t-il, en place pour intercepter la moindre bête qui serait mise sur le marché sans l?autorisation des services concernés. Face aux cas signalés dans plusieurs wilayas, le dispositif de contrôle a été renforcé à la veille de l?Aïd par les services vétérinaires ainsi que les services de sécurité, notamment la gendarmerie qui est chargée de surveiller les routes. Vendredi dernier, les agents de l?inspection vétérinaire de Constantine ont mis la main, lors du marché hebdomadaire d?El Khroub, sur trois vaches de type zébu (originaire du Sahel) qui ont été immédiatement incinérées alors que le marchand venu d?Oum El Bouaghi a été entendu par la police. Cette prise, qui n?est pas la première du genre, confirme que la filière africaine existe bel et bien en matière de contrebande et de trafic de cheptel. De là à affirmer que les marchés de l?Est sont infestés de moutons africains au corps dégarni, la chose n?est pas avérée d?autant que les services agricoles n?ont enregistré aucun cas de ce genre.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)