Algérie

«Gardons espoir, même si...»



Des mois de «disette», puis la liberté de défier la pandémie, d'en transporter plus d'un, à la fois, sans être pénalisé. On ne parlera jamais assez de ceux qui se plaignent en permanence sans jamais rien faire pour autrui ! Je le ferai, pour ma part, tant qu'ils me courront sur le système. Je sais, beaucoup pensent que les préoccupations de l'heure sont prioritaires. Par lesquelles commencer et lesquelles peuvent attendre ' Parce qu'elles se comptent par dizaines.Attendre vainement qu'un taxi accepte de vous transporter ne serait donc pas assez digne d'intérêt. Cet espace étant géré de façon impulsive, je me réjouis que des lecteurs rejoignent certaines de mes humeurs. En voilà un, de courrier, que j'avais précieusement gardé en vue de le partager un jour. Il parle des insupportables chauffeurs qui imposent, à fond les baffles, des prêches qu'ils mettent aussitôt en sourdine quand ils sont sollicités par quelqu'un au téléphone. Preuve qu'en vérité, le désagrément sert juste à faire «genre» !
«Remettre en cause les abus intolérables qu'on subit de la part de certains ''enragés'' qui tirent sur tout ce qui bouge. Je pense qu'ils ne sont pas aussi puissants, ni aussi forts qu'ils le prétendent, mais que leur force, elle, vient du profil bas manifesté par la majorité et le silence (complicité) assourdissant du pouvoir. Ainsi, les libres penseurs rasent les murs et notre liberté se réduit chaque jour comme peau de chagrin. Que faut-il faire ' Il ne faut surtout pas abdiquer devant ces énergumènes. Non, il faut lutter, vaille que vaille. Parfois, je me demande comment on a fait pour atteindre ce stade d'intolérance, de dépassements, alors que dans les années 1970, ce phénomène n'existait pas ou l'était à l'état marginal. À mon avis, la décennie noire y est pour quelque chose, mais la situation s'est aggravée avec une école qui ne produit plus des êtres bien-pensants, équilibrés, à l'esprit libre, ouvert sur le monde, mais des zombies prêts à trucider celui ou celle qui ne partage pas leur point de vue et qui ne s'accommode pas de leurs élucubrations. Gardons espoir, même si celui-ci est ténu. L'espoir ferait vivre. Alors, espérons !»
M. B.


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