Algérie

Gardes communaux et victimes du terrorisme



Gardes communaux et victimes du terrorisme
A l'appel du mouvement national pour la défense de la cause des gardes communaux et des victimes du terrorisme, des représentants de 26 wilayate se sont donné rendez vous dimanche à Batna où ils ont dénoncé le « laissez aller » et le « laissez faire » du pouvoir vis à vis de l'intégrisme et partant du terrorisme islamiste.Cette marche est selon certains organisateurs l'histoire qui se répète à Batna même où en 1992 un rassemblement national identique avait été organisé pour dénoncer la menace terroriste et pour condamner l'attribution par le pouvoir de l'époque (Chadli/Hamrouche) de l'agrément au front islamique du salut (FIS). On sait que la loi sur la constitution de partis politiques interdisait expressement les partis dont la création est basée sur la religion, la race ou le régionalisme. La violation grave de ce principe avait, à l'époque, été justifié dans les coulisses par de prétendus pressions de l'ex-président Français François Mitterand. Hamrouche avait, dans une interview à l?express, déclaré qu'il allait y avoir des larmes mais pas du sang. Or la réalité allait le démentir , prouvant encore une fois les dirigeants du pays prêchaient par myopie politique et intellectuelle. Dimanche, ils étaient près de 300 personnes (gardes communaux, patriotes , GLD et victimes du terrorisme) qui ont manifesté à la place de la concorde civile de Batna leur colère et ont stigmatisés les attitudes « douteuses » du pouvoir en place, jugé par trop conciliant avec l'islamisme politique voire complice avec l'intégrisme ravageur. C'est la provocation récente à Mostaganem de Madani Mezrag au sujet de son projet de lancer un parti politique « légal » qui aura provoqué l'ire et la rage des gardes communaux, patriotes et GLD de l'ensemble du territoire national. « Nous Nous estimons trahis par les hautes sphères du pouvoir ou centres décisionnels et nous craignons que cette nonchalance étatique ne conduise à terme à un réel retour du terrorisme », nous a dit un garde communal de Tizi Ouzou. Pour les gardes communaux, les patriotes, les GLD ainsi que les victimes du terrorisme, Madani Mezrag devra être poursuivi par la cour pénale internationale de La Haye pour les assassinats et égorgements qu'il a commis et qu'il a publiquement reconnu. Un communiqué a été lu devant l'assistance par Alioua Lahlou, porte parole du mouvement national pour la défense de la cause des gardes communaux et des victimes du terrorisme. Le mouvement affirme avec vigueur qu'il s'oppose radicalement à toute forme de recyclage politique des tenants de l'intégrisme islamiste , véritables promoteurs du terrorisme criminel et dévastateur. Une copie du c ommuniqué a été par la suite remise au secrétaire général de la wilaya qui a reçu en son bureau une délégation restreinte du mouvement. Le contenu dudit communiqué devrant être répercuté au Ministre de l'intérieur. Notons qu'un membre de la fédération nationale des fils de chouhada/section de Batna a déclaré à la presse que la nouvelle constitution devra trancher avec clarté le principe de la séparation de la religion de la politique, seule planche de salut pour l'avenir du pays et du peuple algérien.




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