Six des dix-huit familles sinistrées suite à l?effondrement partiel, dimanche aux environs de 11 heures, de leur immeuble à cause des travaux menés par un particulier à proximité, se sont vues proposer un recasement dans une école des HLM. Les autres sont toujours sur place, atteste Ahmed G., un des concernés qui nous montre un prototype d?une lettre d?engagement signée par ces familles est qui fait mention d?un délai de 30 jours pour réintégrer leurs appartements, une fois que le promoteur aura réparé les dégâts. Selon les concernés, réunis hier dans un café, des craquements ont été signalés dès le mois d?août. « Nous avons alerté l?APC et des mises en demeure ont été établies mais le chantier n?a pas arrêté pour autant », attestent-ils. « Dimanche, aux environs de 10 heures du matin, ma mère est sortie de la maison et a parlé avec un employé du chantier pour lui faire remarquer qu?elle sentait des vibrations inquiétantes », témoigne un autre concerné qui déplore le fait qu?aucun élu n?a fait le déplacement pour s?enquérir de la situation. Pour celui-ci, « c?est le compresseur qui a précipité l?effondrement des deux pans de mur », laissant apparaître l?intérieur des pièces de l?appartement du rez-de-chaussée, le plus exposé aux conséquences des travaux qu?on a effectués sur 8 m de profondeur. Tous par contre doutent que la bâtisse soit récupérable. Leur argument est que, hormis les fissures, même la dalle qui sépare le premier du rez-de-chaussée s?est inclinée.
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Posté Le : 02/05/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : D. B.
Source : www.elwatan.com