Algérie

Gaid Salah propose l'article 102



Le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, viceministre de la Défensenationale, chef d'Etat-majorde l'Armée nationalepopulaire (ANP), a soutenuhier mardi, que la solution à lacrise politique actuelle résidedans l'application de l'article102 de la Constitution, indique un communiqué du MDN.Le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, viceministre de la Défensenationale, chef d'Etat-majorde l'Armée nationalepopulaire (ANP), a soutenuhier mardi, que la solution à lacrise politique actuelle résidedans l'application de l'article102 de la Constitution, indique un communiqué du MDN.
ContenuDans ce contexte, il devient nécessaire, voire impératif, d'adopterune solution pour sortir de lacrise, qui répond aux revendications légitimesdu peuple algérien, et qui garantit lerespect des dispositions de la Constitutionet le maintien de la souveraineté de l'Etat.Une solution à même d'aboutir à unconsensus de l'ensemble des visions, etfaire l'unanimité de toutes les parties, àsavoir la solution stipulée par laConstitution, dans son article 102", a-t-ilaffirmé lors d'une visite de travail et d'inspectiondans la 4e Région militaire àOuargla.
"En dépit du caractère pacifique etdu civisme qui caractérisent ces marchesjusqu'à présent, qui démontre la grandeurdu peuple algérien, sa conscience et samaturité, et qui a tenu à préserver l'imagede marque dont jouit l'Algérie parmi lesNations, il est de notre devoir de soulignerque ces marches pourraient être exploitéespar des parties hostiles et malintentionnées,aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur,qui usent de manoeuvres douteusesvisant à attenter à la stabilité du Pays. Des desseins abjects que ce peuple, conscientet éveillé, saura mettre en échec", a-t-ildéclaré, comme pour mettre en garde lesAlgériens sur les éventuels dangers quipourraient surgir. Il est donc vivementsouhaité, comme il l'a soutenu, que lesAlgériens acceptent
cette solution à lacrise qui a surgi lorsque le président Bouteflika a présenté sa candidature pour un 5e mandat. Les Algériens sont alorssortis en masse, chaque vendredi depuis le 22 février, pour dire catégoriquement non à cette candidature. Par centaines de milliers et par millions, en effet, ils ont même dit non au prolongement du mandat actuel qui devait expirer le 28 avril prochain, rejetant ainsi avec force la proposition du président Bouteflika relative à l'institution d'unepériode de transition et l'organisationd'une Conférence nationale inclusive.C'était alors l'impasse. Les partis d'opposition et de nombreuses figures de la société civile ont alors proposé une période de transition, au cours de laquelle il y'aura le changement de plusieurs lois , notamment le code électoral, et l'institution d'une instance indépendante de surveillance des élections avant, par la suite, de tenir des élections présidentielles.
Dans ce sens, chacun y allait de sa vision. Une partie de l'opposition a proposé l'installation d'un présidium, pour gérer la période de transition en indiquant l'article 7 de la Constitution qui stipule que la souveraineté appartient au peuple. Mais l'armée, invoquant la légalité constitutionnelle, a une autre vision. Quelle sera doncla réponse de l'opposition, de la société civile et du mouvement populaire, à la proposition de Gaid Salah ' Si cette proposition est acceptée, le président du Conseil de la nation devrait succéder au président Bouteflika, pour une période de45 jours et de 90 jours par la suite, soit135 jours en tout.
ContenuDans ce contexte, il devient nécessaire, voire impératif, d'adopterune solution pour sortir de lacrise, qui répond aux revendications légitimesdu peuple algérien, et qui garantit lerespect des dispositions de la Constitutionet le maintien de la souveraineté de l'Etat.Une solution à même d'aboutir à unconsensus de l'ensemble des visions, etfaire l'unanimité de toutes les parties, àsavoir la solution stipulée par laConstitution, dans son article 102", a-t-ilaffirmé lors d'une visite de travail et d'inspectiondans la 4e Région militaire àOuargla.
"En dépit du caractère pacifique etdu civisme qui caractérisent ces marchesjusqu'à présent, qui démontre la grandeurdu peuple algérien, sa conscience et samaturité, et qui a tenu à préserver l'imagede marque dont jouit l'Algérie parmi lesNations, il est de notre devoir de soulignerque ces marches pourraient être exploitéespar des parties hostiles et malintentionnées,aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur,qui usent de manoeuvres douteusesvisant à attenter à la stabilité du Pays. Des desseins abjects que ce peuple, conscientet éveillé, saura mettre en échec", a-t-ildéclaré, comme pour mettre en garde lesAlgériens sur les éventuels dangers quipourraient surgir. Il est donc vivementsouhaité, comme il l'a soutenu, que lesAlgériens acceptent
cette solution à lacrise qui a surgi lorsque le président Bouteflika a présenté sa candidature pour un 5e mandat. Les Algériens sont alorssortis en masse, chaque vendredi depuis le 22 février, pour dire catégoriquement non à cette candidature. Par centaines de milliers et par millions, en effet, ils ont même dit non au prolongement du mandat actuel qui devait expirer le 28 avril prochain, rejetant ainsi avec force la proposition du président Bouteflika relative à l'institution d'unepériode de transition et l'organisationd'une Conférence nationale inclusive.C'était alors l'impasse. Les partis d'opposition et de nombreuses figures de la société civile ont alors proposé une période de transition, au cours de laquelle il y'aura le changement de plusieurs lois , notamment le code électoral, et l'institution d'une instance indépendante de surveillance des élections avant, par la suite, de tenir des élections présidentielles.
Dans ce sens, chacun y allait de sa vision. Une partie de l'opposition a proposé l'installation d'un présidium, pour gérer la période de transition en indiquant l'article 7 de la Constitution qui stipule que la souveraineté appartient au peuple. Mais l'armée, invoquant la légalité constitutionnelle, a une autre vision. Quelle sera doncla réponse de l'opposition, de la société civile et du mouvement populaire, à la proposition de Gaid Salah ' Si cette proposition est acceptée, le président du Conseil de la nation devrait succéder au président Bouteflika, pour une période de45 jours et de 90 jours par la suite, soit135 jours en tout.


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