Gagnant-gagnant

Quel enjeu pour la visite en Algérie du président français ' La France et l'Algérie font mutuellement des approches très émotionnelles. Aucun des deux pays n'évacue l'autre dans cette dimension, même cinquante années après la fin de la guerre pour l'indépendance. Serait-ce normal que la coopération butte sur cet obstacle du passé '
Faudrait-il que la France demande pardon (et mette genou par terre) alors que l'indépendance de l'Algérie signifie elle-même que la France reconnaît qu'elle avait procédé à des massacres comme elle reconnaît que l'indépendance a mis fin à la continuité de la répression. L'Algérie est demandeuse donc d'engagement dans le développement, de transfert de technologie et de demande de la construction d'une coopération bénéfique dans un contexte difficile aussi bien pour nous que pour nos partenaires. L'Algérie est pour le principe gagnant-gagnant, quelles que soient les circonstances. Mais l'Algérie n'est pas ingrate. Elle sait ce qu'elle doit et elle sait ce qui lui est dû. Les nombreux chefs d'entreprises étrangères et hommes d'affaires qui accompagnent le président français vont rencontrer leurs homologues algériens qui leur expliqueront les avantages d'une telle coopération. Le climat d'affaires est parfaitement amélioré alors le 51/49 s'est avéré nettement avantageux. Du moins, c'est ce que tenteront d'expliquer nos représentants.