Algérie

Gaâda Diwan de Béchar, Domrane, Joe des Berbères et les autres... La radio de Tizi Ouzou fête Yennayer



Gaâda Diwan de Béchar, Domrane, Joe des Berbères et les autres...                                La radio de Tizi Ouzou fête Yennayer
A l'occasion du nouvel an berbère, le groupe Gaâda Diwan de Béchar, Nabil Bali, Djamel Sabri, Ali Ideflawen, Malika Domrane et Malika Yami ont animé une soirée exceptionnelle au Parc des loisirs de Tamaghra.
A l'occasion de la célébration du jour de l'an amazigh, la radio de Tizi Ouzou a organisé, le 11 janvier dernier, le traditionnel dîner de Yennayer, suivi d'une grande soirée artistique au Parc des loisirs de Tamaghra. Une dizaine de chanteurs ont participé à ce gala retransmis en direct simultanément sur les ondes de la radio locale et Jil FM. C'est Malika Yami, une nouvelle étoile dans le ciel de la chanson kabyle, qui a ouvert le bal dans une kheïma pleine à craquer. Dans une ambiance très chaude, la jeune star a repris Aya froukhiw de la regrettée Hnifa, avant d'enchaîner d'autres tubes modernes qui ont suscité l'admiration du nombreux public, majoritairement jeune. Lui succédant, le chanteur engagé Ali Ideflawen, venu spécialement de France pour partager sa joie avec ses fans et les auditeurs de la radio de Tizi Ouzou et Jil FM, a remis au goût du jour les titres qui l'ont fait connaître durant les années d'oppression linguistique et culturelle en Algérie.
«C'est toujours un plaisir de chanter chez moi», dit-il. Les minutes s'égrènent. La fête bat son plein. Et l'ambiance montera d'un cran quand Djamel Sabri, du groupe Les Berbères, monte sur scène pour offrir à l'assistance un show magistral agrémenté de pas de danse. Toujours égal à lui-même, Joe a su subjuguer en puisant dans son riche répertoire chaoui. Malika Domrane en a fait de même pour un come-back époustouflant, malgré ses 57 ans. Souriante, élégante, l'hôte de la soirée, qui n'a rien perdu de sa verve musicale, a été longuement ovationnée, notamment lorsqu'elle a interprété ses vieux tubes qui l'ont propulsée au firmament durant les années d'or de la chanson kabyle. Que de nostalgie dans l'air. 22h30, changement de cap et de style. Nabil Bali, fils de Othmane Bali, célèbre chanteur targui, prend le relais pour interpréter plusieurs chansons de son défunt père, comme Damaâ. «Je suis très content de me produire à Tizi Ouzou. Je remercie vivement le directeur de la radio locale pour cette louable initiative, qui a permis de rassembler plusieurs chanteurs amazighs pour fêter Yennayer.
Le public est merveilleux. J'espère revenir au printemps prochain», confie Nabil Bali. Présent pour la première fois dans la capitale du Djurdjura, le groupe Gaâda Diwan de Béchar a frappé fort lui aussi en reprenant les plus grands succès de leurs précédents albums, dont Ben Bouziane, Gourara, Amine, Moueyma, El Ghomari, Ziara et Soubhane Allah. Considéré comme le représentant du patrimoine musical algérien de la culture maghrébine établie en Europe, Gaâda mêle rythmes arabo-berbères, chants mystiques traditionnels, sonorités africaines et blues. Au final : un concert exceptionnel !


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