Algérie

Fulgurante propagation du Coronavirus



Malgré les efforts déployés par les professionnels de la santé, entre autres la sensibilisation et la vaccination, la situation épidémiologique est préoccupante à Souk Ahras en raison du relâchement des citoyens qui se croyaient être à l'abri du Covid.Auparavant, Souk Ahras a toujours enregistré un taux faible de contaminations comparativement à plusieurs wilayas, à l'instar de Guelma, Annaba et El-Tarf. Mais aujourd'hui, la contamination au Covid-19 repart à la hausse, l'insouciance d'une grande partie de la population faisant comme si de rien n'était, tournant le dos aux mesures barrières, au port du masque. En plus des cérémonies de mariage pendant ce mois d'août dans plusieurs localités, à l'instar d'El-Mazera, Ouled-Bechih, Ouled-Driss, Aïn-Zana.
Même situation constatée également lors des oraisons funèbres lors desquelles on accueille des dizaines de personnes qui prennent des repas en groupes. Voilà à quoi est due l'augmentation de malades contaminés ou suspects et qui donne du fil à retordre aux différents hôpitaux de la wilaya de Souk Ahras, lesquels arrivent à saturation.
Pas plus tard qu'hier, le service Covid était plein. En effet, ils étaient 80 malades hospitalisés au service Covid à l'hôpital mère-enfant au chef-lieu de la wilaya. Idem dans les laboratoires d'analyses où on enregistre pas moins de 8 à 10 tests PCR positifs quotidiennement. Devant la rapidité vertigineuse de la contamination et la hausse des cas, le problème a été soulevé au wali de la wilaya de Souk Ahras par le Soir d'Algérie, d'autant plus que c'est lui qui préside le comité de suivi du Coronavirus.
Ce dernier nous dira : « Il faut éviter les regroupements inutiles. Les restrictions sanitaires doivent être appliquées à la lettre par les citoyens.» Et d'enchaîner : «Afin de renforcer l'immunité collective et protéger, le cas échéant, les plus vulnérables de la société, la vaccination de masse est la solution idoine.»
Dans ce registre, on apprendra d'une source médicale sûre que jusqu'à hier plus de 46 000 personnes ont déjà été inoculées.
Au chapitre des écueils auxquels sont confrontés les médecins réanimateurs pour sauver des vies humaines, le docteur Zadri Mahdi, médecin réanimateur interviewé par notre journal, nous affirme qu'il réclame l'ouverture d'un service de réanimation médicale au sein du service Covid-19 en vain et remet sur la table la récurrente question du déficit en paramédicaux : «Comment se fait-il qu'un service pareil fonctionne avec à peine 6 à 7 infirmiers '» nous dit-il.
Autres problèmes soulevés, le manque de masques VNI (ventilation non invasive) « qui ont un rôle vital pour sauver des vies, surtout lorsque le débit d'oxygène est insignifiant et qu'on n'arrive pas à faire démarrer les respirateurs ».
Barour Yacine


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