L'existence d'unprojet de statut des travailleurs de l'Education nationale fin prêt dans lestiroirs du Palais du gouvernement continue à alimenter les discussions dans lesecteur.Le démenti formeldu ministère de l'Education nationale par le biais de son secrétaire général,M. Boubeker Khaldi, ne semble convaincre ni les travailleurs ni leurssyndicats. Le SG du ministère de l'Education nationale, M. Boubeker Khaldi,avait démenti, rappelle-t-on, au début du mois des «rumeurs» sur l'élaborationd'un tel document. Mais sur le terrain on n'est plus au stade de rumeurs ou desoupçons, puisque certains syndicats affirment détenir la nouvelle grille dessalaires des travailleurs de l'Education nationale. «Il y a une grille desalaires qui circule, actuellement, entre les travailleurs du secteur», confieun représentant des enseignants. On avance même une hausse nette de 25% pourl'ensemble des travailleurs de l'Education, un reclassement des enseignants etdes directeurs des établissements et une intégration des corps communs. Selonles représentants des travailleurs, cette hausse nette avoisine les 5.000dinars et concernera tous les corps du secteur, dont les corps communs. Cesinformations qui restent à confirmer pourraient être des fuites émanant desinstances chargées de l'élaboration du projet du statut particulier du secteur.Du côté du ministère de l'Education, on assure que ces informations ne sont quedes rumeurs dépourvues de fondement car jusqu'à ce jour des contacts sonttoujours en cours avec les syndicats du secteur appelés à faire despropositions pour l'élaboration du nouveau projet. Après la FNTE, lesresponsables du ministère avaient rencontré au début du mois le syndicat nationaldes travailleurs de l'Education (SNTE). D'autres rencontres avec desorganisations syndicales du secteur sont programmées pour examiner toutes lespropositions dans le but d'établir un avant-projet du statut avec lacontribution de tous les acteurs concernés. Si du côté de la FNTE on table surun salaire d'au moins 40.000 dinars pour les enseignants, le SNTE demande,quant à lui, une hausse nette entre 2.100 et 5.000 dinars du salaire de base detous les travailleurs du secteur. Cette hausse du salaire de base, si elle estapprouvée, va se répercuter sur le salaire brut qui peut connaître une haussede près de 10.000 dinars, voire plus. En fait, ce syndicat réclame un salaireentre 30.000 et 38.000 dinars pour les PES et entre 28.000 et 35.000 dinars pourles PEF, alors que pour les PEM on propose un salaire entre 25.000 et 30.000dinars. Concernant les travailleurs des corps communs, le SNTE veut dessalaires entre 15.000 et 19.000 dinars, ainsi que l'intégration de cette frangedans le décret exécutif 49/90. Pour rendre possible cette hausse, le syndicatdemande la révision du budget du secteur, dans la prochaine loi de finances, enaugmentant le pourcentage consacré à la masse salariale qui n'est actuellementque de 22%, alors qu'il était dans les années 80 de 40%. «Les sommes allouées àla masse salariale n'ont cessé de diminuer ces deux dernières décennies enfaveur du budget des infrastructures. Aujourd'hui, le secteur n'a plus besoinde nouvelles infrastructures et, de ce fait, la révision du budget de la massesalariale s'impose pour réhabiliter les travailleurs», explique M. Bekraoui,secrétaire de wilaya du SNTE. Le syndicat propose aussi une augmentation dupoint indiciaire qui est, aujourd'hui, de 20 dinars pour permettre une nouvelleclassification des travailleurs.
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Posté Le : 08/05/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Sofiane M
Source : www.lequotidien-oran.com