Algérie

Fuites de sujets du Baccalauréat 2016



Fuites de sujets du Baccalauréat 2016
Les services de la DGSN spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité n'ont pas chômé lors du déroulement des épreuves du baccalauréat. Ils ont réussi à pister 31 internautes soupçonnés de publication de sujets du Bac"fuités", a indiqué Abdelouahab Guellil, Chef de cabinet au ministère de l'Education nationale, qui était, ce matin, ?l'Invité de la rédaction? de la Chaîne 3 de la Radio Algérienne.Selon le même responsable, une femme suspectée de divulgation de sujet de l'épreuve d'histoire et géographie a, également, été mise sous contrôle judiciaire."Il est prématuré de se prononcer sur toutes les rumeurs qui circulent", déclare M. Guellil qui assure que l'enquête judiciaire déterminera les tenants et aboutissants de cette affaire.Pour rappel, l'ONEC (Office national des examen et concours) a démenti, dans un communiqué l'annulation de l'examen du baccalauréat. Une réunion avec les partenaires sociaux est prévue, ce jeudi, pour évaluer l'examen et donner plus d'éclaircissements, a indiqué l'"Invité de la Chaîne 3".En attendant les résultats de l'enquête et le bilan définitif du ministère de l'Education, Abdelouhab Guellil indique que 221 candidats ont été exclus suite à leur tentative de fraude en usant de moyens technologiques et des sanctions ont été prises contre 907 candidats retardataires, dont 728 candidats libres. "Des cas de violence sur les surveillants, ajoute-t-il, ont été signalés dans certains établissements". Cette fraude est-elle un complot contre la ministre de l'Education nationale ' M. Guellil déclare que Mme Benghebrit dérange "certains" parce qu'elle travaille à améliorer le secteur de l'Education national. "Quand on travaille, on dérange certains", a-t-il insinué. Il estime, par ailleurs, que le baccalauréat n'est pas l'affaire de la ministre, mais une affaire d'un pays et d'un Etat. Que faut-il faire pour en finir avec ces cas de fraude et que faire pour rendre sa crédibilité à l'examen du baccalauréat ' Le département de Benghebrit compte réorganiser l'ONEC (Office national des examens et concours), réviser le mode opératoire des examens et prévoit le lancement de la réforme de deuxième génération dès la prochaine rentrée scolaire. "L'ONEC crée durant les années 80, pour concevoir et organiser les examens est arrivé au bout de sa logique de fonctionnement" estime M. Guellil. Une réunion sera tenue dimanche prochain au ministère de l'Education nationale en présence des spécialistes et des partenaires sociaux (Syndicats et associations de parents d'élèves) pour débattre sur la réorganisation de cet office et la refonte du baccalauréat. Le dernier mot revient au GouvernementLes partenaires sociaux du ministère de l'Education nationale ont signé, dans la nuit de jeudi à vendredi, un communiqué conjoint visant à préserver la crédibilité du baccalauréat et à rassurer les élèves quant à leur droit à l'égalité des chances, suite aux fuites des sujets de certaines épreuves, soulignant que le dernier mot revenait au gouvernement.Le communiqué a été signé par Mme Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale, M. Meziane Meriane, Coordonnateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), M. Sadek Dziri, président de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), M. Boualem Amoura, Secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'Education et de la formation (SATEF), M. Mohamed Hamidat, Secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement primaire (SNAPEP), M. Sidali Bahari, Secrétaire général du Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l'Education nationale (SCCOPEN), M. Khaled Ahmed, président de l'Association nationale des parents d'élèves, Mme Dalila Khiar, présidente de la Fédération nationale des associations des parents d'élèves.Le communiqué conjoint n'a, toutefois, pas été signé par le représentant du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), présent à la réunion qui a duré près de huit heures.Les participants à cette réunion consacrée à la présentation de propositions concernant la suite à donner au BAC-2016, sur l'ombre de fuites des sujets de certaines épreuves via les réseaux sociaux au deuxième jour de l'examen, ont été unanimes à affirmer que "le dernier mot revient au gouvernement". Après avoir "fustigé et condamné" ces fuites, les partenaires sociaux ont soumis leurs propositions au ministère. Ces propositions consiste en la réorganisation en session extraordinaire des épreuves du baccalauréat dans son intégralité après Aid El-Fitr, la réorganisation partielle de l'examen, soit uniquement les épreuves dont les sujets ont fuité, ou son maintien. Le gouvernement décidera, dans les jours à venir, de la suite à donner.


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