Dans la confusion, pas même savamment organisée, qui règne autour de la future Constitution, la rumeur tient lieu d'information et le démenti d'affirmation. Mais selon des fuites, par contre plus ou moins organisées, le poste de vice-Président sera attribué par concours de récitation de l'hymne national sponsorisé par Djezzy. Selon les mêmes fuites, les ministres seront enfin responsables non pas devant le Parlement, mais devant leurs femmes et leurs enfants.Pour les femmes ministres, elles ne seront responsables que devant leurs fils aînés, si toutefois ceux-ci font la prière. Enfin, les députés verront leur salaire tripler à la seule condition qu'ils ne viennent plus à l'Assemblée, même avec un certificat médical. Telles seraient les mesures-phares d'une Constitution qui n'a été demandée par personne mais occupe étrangement le devant de la scène politico-médiatique. Pourquoi 'Parce que ce texte sacré, relativement court, représente le point d'équilibre des forces en présence, synthèse des négociations sur les formes du pouvoir par les formes de pouvoir, dont tout le monde sait que les premières ne sont pas écrites et les secondes ne respectent pas grand-chose, pas même la Constitution. Bref, on annonce que la fille deviendra l'égale du garçon, mais n'aura pas le droit de siffler dans la rue, la femme deviendra l'égale de l'homme mais entre 14 et 17 h les jours ouvrables.Ces sources ont été même plus loin en ce qui concerne les nominations, comme Bouchouareb ambassadeur à Paris chargé du logement des ministres et, pour le nouveau gouvernement dont le remaniement serait proche, Ali Haddad, ministre des Affaires étrangères, du Commerce et des Réfections d'autoroute et Benyounès, chargé des boissons et de l'aquaculture. Quant à Sellal, il prendra en charge le Haut-Conseil de la langue arabe. Reste le Président. Il sera président des présidents algériens. Ana mla7.
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Posté Le : 23/04/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chawki Amari
Source : www.elwatan.com