Algérie

Fuite des sujets du Baccalauréat



Fuite des sujets du Baccalauréat
Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a dénoncé dimanche à Alger "une politisation" du système national d'éducation, en réaction aux fuites des sujets du Baccalauréat session 2016 sur les réseaux sociaux."Nous avons politisé le système national de formation à l'excès depuis maintenant plus de 20 ans et cela va de mal en pis", a déclaré M. Ouyahia lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de la première session du conseil national du parti."Permettez-moi de dire en tant que SG d'un parti politique que je trouve excessive que chaque fois qu'on organise un examen on donne l'impression que le pays se prépare à livrer une guerre avec des milliers de policiers et d'encadreurs mobilisés alors que c'est un exercice classique", a-t-il affirmé.Concernant la fuite des sujets du Baccalauréat, M. Ouyahia a déploré une "banalisation du crime" dans le pays."Frauder est devenu un sport dans notre pays et au moment où les autres créent de nouveaux moyens de communication pour avancer, en Algérie, j'ai l'impression que le téléphone mobile sert à faire des opérations de bavardage ou de fraude et c'est triste", a constaté le premier responsable du RND.M. Ouyahia a salué la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit "qui s'applique avec beaucoup de bonne volonté à mettre en oeuvre un programme de réformes qui date depuis 2000 et qui dès le début était contesté par certains conservateurs"."Veut-on lui faire payer une facture sur le dos de plus 800.000 candidats au Baccalauréat", s'est-il interrogé, avant de dénoncer cela "le plus sévèrement possible".Réagissant à la demande de certains parlementaires qui réclament le départ de la ministre de l'Education nationale, M. Ouyahia a souhaité voir ces mêmes parlementaires demander "de revoir la législation pour imposer des mesures très sévères contre les fraudeurs".Concernant la décision du gouvernement de refaire certaines épreuves du Baccalauréat 2016, M. Ouyahia a indiqué que "c'est là une autre épreuve" qui attend le gouvernement."Il faut gérer les conséquences de tout cela sur la préparation de la rentrée universitaire et voila ce que nous coûte quelques caprices idéologiques", a-t-il conclu.Le RND favorable au relèvement de l'âge de la retraiteLe secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a déclaré dimanche à Alger, que son parti était favorable au relèvement de l'âge de départ à la retraite fixé actuellement à 60 ans, soulignant que cela "ne serait une atteinte à quiconque"."Si on relevait l'âge de départ à la retraite ça ne serait une atteinte à quiconque", a estimé M. Ouyahia au cours d'une conférence de presse animée au siège de son parti, affirmant qu'il était "nécessaire de préserver la sécurité financière de la Caisse nationale de retraite (CNR)".M. Ouyahia a ajouté que la CNR "doit se projeter sur l'avenir".Les réajustements à apporter au système national de retraite sont à l'ordre du jour des travaux de la tripartite, qui réunit le Gouvernement, l'UGTA et le patronat.Le RND favorable au relèvement de l'âge de la retraiteLe secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a déclaré dimanche à Alger, que son parti était favorable au relèvement de l'âge de départ à la retraite fixé actuellement à 60 ans, soulignant que cela "ne serait une atteinte à quiconque"."Si on relevait l'âge de départ à la retraite ça ne serait une atteinte à quiconque", a estimé M. Ouyahia au cours d'une conférence de presse animée au siège de son parti, affirmant qu'il était "nécessaire de préserver la sécurité financière de la Caisse nationale de retraite (CNR)".M. Ouyahia a ajouté que la CNR "doit se projeter sur l'avenir". Les réajustements à apporter au système national de retraite sont à l'ordre du jour des travaux de la tripartite, qui réunit le Gouvernement, l'UGTA et le patronat.Le seul moyen de faire face à la chute des prix est de réhabiliter le travailPar ailleurs, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a indiqué que le seul moyen de faire face à la chute des prix de pétrole était de "réhabiliter le travail", soulignant que l'Algérie possédait les ressources pour devenir "une puissance économie"."Les Algériens doivent comprendre que le seul moyen de faire face à la chute des prix du pétrole et d'éviter le recours à l'endettement extérieur est de réhabiliter le travail", a soutenu M. Ouyahia dans une conférence de presse assurant que l'Algérie "possède des ressources qui la prédisposent à être une puissance économique"."Les cours du pétrole ne reviendrons jamais à leur niveau antérieur élevé que certaines circonstances avaient favorisé d'où la nécessité de réhabiliter le travail pour construire une économie hors hydrocarbures forte et diversifiée en encourageant l'investissement national pour réduire les importations", a préconisé M. Ouyahia.Concernant la réunion de la tripartite qui regroupe ce dimanche gouvernement, UGTA et patronat, il a estimé que le fait que l'augmentation des salaires n'a pas été évoquée signifiait que le gouvernement a conscience de la difficulté de la conjoncture. "Cette réunion offre l'opportunité de débattre de la nouvelle vision de l'économie nationale", a-t-il poursuivi.Selon le responsable politique, "la crise que traverse le pays aussi difficile qu'elle soit, est une aubaine pour réviser le modèle économique et adopter des réformes"."Six mois après leur entrée en vigueur, l'impact des mesures prévues par la loi de finance 2016, ne s'est avéré néfaste ni pour les citoyens ni pour les transporteurs", a-t-il dit à titre d'exemple.Pour ce qui est de la désignation de M. Mohamed Loukal à la tête de la banque d'Algérie en remplacement de Mohamed Laksaci, M. Ouyahia a affirmé que "ce dernier qui a assumé cette responsabilité pendant trois mandats consécutifs et rempli pleinement sa mission n'a pas été destitué par le président de la République"."La banque d'Algérie n'est pas responsable de la dépréciation du dinar", a-t-il argué soulignant que les décisions du Conseil de la monnaie et du crédit présidé par le gouverneur de la Banque avaient force de loi et qu'elles n'étaient pas liée à sa personne."La dépréciation du dinar n'est liée ni à Mohamed Laksaci ni à son successeur, c'est un fait découlant d'une réalité financière", a insisté M. Ouyahia.Il a préconisé de faire recours aux experts en matière financière et d'Information pour expliciter les mesures financières aux citoyens et empêcher que le doute ne soit semé parmi eux.


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