Fuite de cerveaux et de capitaux

Dans une Algérie qui vit dans une «cage dorée», la fuite des capitaux a été estimée hier par le professeur Amar Belhimeur à 40 milliards de dollars alors que la fuite des cerveaux à quelque 200.000 cadres lorsqu'on sait que 150.000 dollars sont nécessaires pour former un seul cadre, c'est un total de 400 milliards de dollars environ qui partent en fumée. Récemment, l'on a compte 70.000 cadres à avoir quitte le pays qui continue à être géré par des entreprises étrangères comme à la Seeal (eau), les aéroports, le métro, les autoroutes...Il n'a pas manqué de regretter l'emploi de main-d'oeuvre étrangère dans des programmes réalisables par des nationaux. Le bureau international Transparency a noté l'Algérie à 3,2 avec mention «médiocre», a ajouté Belhimeur, tout comme il a dénoncé la prime remise aux députés qui se monte à 117 milliards, pour «services rendus». Ce montant équivaut, a-t-il dit, à 600 logements.