Algérie

Fruits, légumes et produits de la mer



La pomme de terre à 50 DA, la crevette à... 3.000 Prenant tout le monde à contre-pied et déjouant toutes les prévisions, le marché des fruits, légumes et produits de la mer, qui était, il y a quelques jours de cela calme, s’est brusquement emballé. En effet, et alors que les ménagères, toutes heureuses de pouvoir faire leurs emplettes sans trop grever leur maigre budget se félicitaient de la sagesse des commerçants, voilà qu’elles se mordent les doigts d’avoir pris une baisse accidentelle pour un retour à la normale. Pour les Oranais, le bonheur n’aura duré qu’un temps, pas plus de deux jours avant que la pomme de terre, la tomate, les navets, les haricots verts et les poissons surgelés n’affichent des prix hors de portée de la plupart des ménages. Au marché toujours grouillant de la rue des Aurès et au niveau de celui non moins fréquenté de la rue de la Smala à El-Hamri, la pomme de terre qui était cédée entre 35-40 dinars a encore grimpé pour atteindre et dépasser les 50DA. La tomate qui avait momentanément perdu 50% de son prix fait une remontée spectaculaire passant de 20-30 à 45-50 DA le kg. Echappant à la flambée, le prix de l’oignon demeure stationnaire alors que celui des courgettes, qui avaient perdu 30 dinars, se refait une santé pour culminer à 70-80. Pour ne pas être en reste, les prix des poivrons, produit très demandé pendant le Ramadan, ont également augmenté pour atteindre, hier, les 45-50 DA. Les carottes et la salade dite pommée sont également de la partie et si leurs prix avaient quelque peu baissé ces derniers jours, hier, elles affichaient 40 pour les premières et 80 pour la seconde. Ceci pour les légumes. S’agissant des produits de la mer, au niveau du marché d’El-Hamri, hier, les crevettes de calibre moyen ont crevé le tableau d’affichage avec 3.000 dinars le kilo alors la sardine a encore gagné quelques dinars pour grimper de 70 à 100-120 DA. Les pageots de taille moyenne étaient vendus hier 250-300 DA. La plupart du temps, il s’agit de produits surgelés que des commerçants peu scrupuleux font passer pour du frais. Dans la plupart des cas, les conditions requises pour une saine pratique du commerce des produits de la mer surgelés ne sont pas respectées. Ainsi, au moment où nous prenions note de la qualité des produits et de leurs prix, l’un de ces commerçants s’en est violemment pris à nous, nous expulsant de son local après avoir déchiré notre documentation. Cependant, les commerçants d’El-Hamri n’étant pas tous de l’acabit de cet énergumène, un autre marchand de produits surgelés nous a autorisé à accéder à son local où nous avons pu constater que les lieux sont tenus dans un parfait état de propreté, que la qualité des produits est nettement meilleure et les prix plus abordables. Pour plus d’équité, signalons que ce commerçant opère une réduction des prix pour les moudjahidine. Chose curieuse et inquiétante à la fois, contrairement à ce qui est annoncé à travers certains médias, dans nos marchés, les différents organes de contrôle sont constamment aux abonnés absents. Mettant à profit cette carence, des individus sans foi ni loi saignent sans discernement le consommateur. M. Nemili


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