Fruits et légumes : flambé des prix à l'approche de l'Aïd Oran : les autres articles

La pomme de terre est passée à 60 DA, la carotte à 100 DA, les navets à 140 DA, la tomate à 60 DA.
«Les prix des fruits et légumes vont connaître une sensible augmentation durant ce long week-end de l'Aïd», a averti M. Maoued, coordonnateur de wilaya de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Un avertissement qui s'est vérifié en ce vingt-sixième jour de Ramadhan et nuit du destin. En effet, le marché de la rue des Aurès (ex-la Bastille) a connu une cohue indescriptible. Ce sont les marchands de feuilles de «rogag» placés à l'entrée de ce marché populaire qui donnent le ton en augmentant de 60 % le prix de leurs produits passant de 50 DA à 80 DA. Un prix qui, a priori, devrait décourager les éventuels clients. Mais à l'évidence, les ménagères ne se font pas prier pour les acquérir et en grandes quantités.
Le ton donc était donné par ces friands de rogag qui, se rassemblant devant le comptoir de fortune du commerçant, bloquent de ce fait la circulation. Il faut dès lors user du coude pour se frayer un chemin à travers cette foule compacte et bigarrée. La suite, c'est une succession de marchands en tous genres qui vantent leurs produits à une clientèle pas du tout à l'aise et qui peine à atteindre les étals et pouvoir vérifier ainsi la qualité de la marchandise qui leur est proposée. Une situation dont tirent profit certains commerçants pour glisser dans le tas des fruits ou légumes avariés.
Des commerçants qui en plus ne se gênent guère pour hausser les prix. C'est ainsi que la pomme de terre est passée à 60 DA, la carotte à 100 DA, les navets à 140 DA, la tomate à 60 DA. En somme, c'est la hausse de la mercuriale en ces derniers jours du mois de ramadhan. «C'est la hantise de la fermeture des commerces en ces longs jours de fête et la pénurie des produits, qui nous contraignent à acheter en grandes quantités», a indiqué cette dame qui éprouvait de la peine à traîner son chariot surchargé.