Algérie

Fruits et légumes à Ouargla



Flambée des prix La hausse crescendo des prix des fruits et légumes à travers la wilaya de Ouargla continue de plus belle. Les prix ont opéré un nouveau pic ces derniers jours. Tous les marchés de la wilaya sont concernés, y compris ceux des zones agricoles connues pour leur production maraîchère où les prix de la tomate, du poivron, du concombre et de la laitue sont multipliés par quatre depuis plusieurs semaines. Ces légumes de saison sont les plus consommés en cette période de l?année où la chaleur pousse les gens à alléger leur alimentation. Mais les prix, eux, sont là surtout pour alléger les bourses, quand la belle rouge est cédée entre 90 et 120 DA et 130 à 150 DA pour le poivron et le piment qui se valent en piquant, tandis que une salade « concombrette » ne saurait descendre à moins de 100 DA. A degré moindre, l?oignon et la pomme de terre, mais aussi la carotte et le navet connaissent une augmentation qui ne laisse pas indifférentes les ménagères cela sans parler des petits pois, artichauts, fenouil et même quelques produits locaux, tels que la gnaouia (gombos) adorée mais qui reste hors de portée pour la plupart. Pas moins de 80 DA pour les premiers et entre 160 et 200 DA pour la gnaouia. Il va sans dire que le terfess (truffes) affiche son prix habituel, à savoir 400 DA pour les petits calibres et 800 à 1200 DA pour les plus grands. De tout temps ces champignons de luxe ont valu un kilo de viande. Elles le dépassent à présent, du moins pour le premier choix. L?habituel discours sur la hausse du carburant et des intrants en sus de la spéculation à l?occasion des fêtes vont bon train. Mais les citoyens de Ouargla se heurtent à présent à un discours qui concerne les intempéries. Celles du nord du pays où la neige et les pluies ont endommagé la production en plus du blocage des routes, affirment les vendeurs du marché de gros. Et puisque Ouargla est une wilaya qui se base surtout sur la production agricole de l?Est, si le camion de Sétif ou de Batna venait à la déserter, la procudtion locale est loin de satisafaire la forte demande. Les tempêtes de sable qui se sont abattues en mars dernier et continuent en ce mois d?avril sont elles aussi incriminées. Les agriculteurs des grandes régions productrices, notamment Hassi Benabdallah et Hassi Lekhfif ou Remtha se déclarent sinistrés. Les cultures en serre ont été affectées par le vent violent des dernières semaines et ils n?espèrent même pas une reprise rapide avec la saison des vents installée pour longtemps. Avec l?approche du Mawlid Ennabaoui, un retour à la normale n?est pas attendu avant la fin du mois, estime-t-on, et la tendance a de quoi préoccuper les ménages.


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