Algérie

Fruits et légumes



Fruits et légumes
Flambée - Les prix des fruits et légumes ont grimpé de façon spectaculaire depuis deux semaines dans la plupart des marchés de la capitale.Les consommateurs sont restés perplexes devant les prix pratiqués actuellement. Le prix de la courgette a triplé, atteignant les 180 DA?le kilogramme au marché de Birkhadem. «C'est incro-yable,?la courgette plus chère que la pomme '», commentent des consommateurs.Lors d'une tournée effectuée vendredi au marché de Saoula, nous avons constaté que pratiquement tous les prix des légumes ont flambé. A vrai dire, cette flambée des prix persistante est sur toutes les lèvres. Les autres marchés ne dérogent pas à la règle. Cette tendance haussière a touché pratiquement même le marché parallèle. Au niveau du marché Réda Houhou (ex-Clauzel), la mercuriale a pris des ailes durant le week-end. La courgette a battu le record avec un prix qui a dépassé tout entendement. Sur les étals de ce marché, nous avons confirmé hier, samedi, qu'elle est vendue à 250 DA le kilogramme, alors qu'elle n'a pas dépassé les 50 DA le kilogramme depuis le début du mois d'août. Les navets, la salade, le fenouil, l'haricot vert coûtent 200 DA le kilogramme alors que l'ail est à 450 DA le kilogramme, tandis que le poivron est à 150 DA et la tomate à 160 DA. «Le prix du navet a frôlé les 240 DA le kilogramme au marché Ali Ammar, voire plus, ailleurs», se plaint une ménagère d'Alger-centre. Le citron, qui est devenu un produit de luxe, reste toujours inaccessible. Cela sans parler des fruits qui restent tout de même inabordables pour le commun des Algériens. A titre illustratif, les bananes sont vendues à 180 DA le kilogramme. Rencontré à l'intérieur de ce marché, Mourad nous raconte qu'il a été obligé de se déplacer vendredi dernier au marché de Boumaâti (est de la capitale) pour faire ses courses en prévision de cette fête.«J'ai fait de grosses affaires, c'est moins cher là-bas», s'est-il réjoui. Les plus attentionnés des ménages font leurs calculs pour acheter de petites quantités de produits et ce, pour éviter de se ruiner. Cependant, devant cette situation, certains consommateurs ont décidé de boycotter ces produits agricoles et préfèrent se rabattre sur un autre type de produits alimentaires durant cette période de fête. «Je vais manger des brochettes de viande c'est tout, je peux toujours me passer de la courgette?!», ironise un père de famille. Pour certaines ménagères, le couscous préparé à la base des légumes reste toujours incontournable à l'occasion de cette fête religieuse. Interrogés sur les raisons de cette flambée occasionnelle et subite, la plupart des commerçants avancent toujours le même prétexte. «Les quantités des produits agricoles sur le marché de gros sont réduites, car les vendeurs sont rentrés chez eux pour pas-ser la fête, d'où les prix élevés des légumes», nous a expliqué ce matin un vendeur au marché Réda Houhou. «Ce genre de commentaire fréquent ne tient pas la route, ce sont des suceurs de sang qui profitent de chaque occasion pour tirer profit», déplore-t-on. Selon les explications de l'UGCAA, la récole a fortement baissé durant cette période du fait que «la main-d'?uvre se fait rare,?ce qui a entraîné en conséquence une hausse sensible des prix des légumes et fruits. «Cette situation est temporaire, il y aura certainement le retour à la normale juste une semaine après la fête, a rassuré, ce matin le porte-parole de cette instance, M Boulanouar.




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