Contrairement aux légumes, dont les prix demeurent relativement stabilisés, exception faite, toutefois, pour la pomme de terre cédée à 55 dinars le kilo, les fruits ne sont pas à la portée des petites bourses. C?est, du moins, ce que répètent plusieurs clients rencontrés aux abords de l?ancien marché communal de Bachdjarah, fréquenté essentiellement par des consommateurs de condition modeste. « Depuis leur arrivée sur les étals, les fruits de la haute saison se vendent cher. Nous procédons rarement à leur achat. Nous privons nos enfants de ces produits bien qu?ils soient recommandés pour leur croissance », a précisé un père de famille. Renseignements pris, les pêches maintiennent leur prix aux environs de 100 dinars le kilo. La pomme locale est fixée entre 60 et 70 dinars, les pruneaux à 75 dinars, la pastèque à 40 dinars le kilo. Le prix de la banane se situe entre 65 et 75 dinars le kilo. Par ailleurs, les marchands expliquent cette hausse vertigineuse par une production insuffisante. « Les précipitations enregistrées en dehors de la saison ont détruit une bonne partie de la récolte », a expliqué un marchand de légumes et de fruits. D?autres commerçants, au contraire, imputent cette hausse des prix à la rareté des fruits, qui résulte d?un manque de soutien à l?activité et à une démotivation des agriculteurs.
Posté Le : 09/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Lamine B.
Source : www.elwatan.com