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Fruit d'un partenariat entre l'Algérie et les Pays-Bas



Fruit d'un partenariat entre l'Algérie et les Pays-Bas
L'Algérie use de tous les moyens possibles pour développer davantage le secteur de l'agriculture. Notre pays étant semi-aride, le développement de ce secteur souffre d'un sérieux problème de rareté de l'eau. Il est de ce fait très difficile d'étancher la soif du sol d'innombrables contrées du pays.Le recours à d'autres solutions salvatrices, à même d'irriguer ces périmètres agricoles asséchés, a été définitivement entériné par les autorités en charge des secteurs agricole et de l'hydraulique. L'utilisation des eaux usées épurées aux fins d'irrigation des terrains agricoles constitue l'une de ces solutions.Divers projets ont été lancés dans ce sens. Ils touchent plusieurs régions du pays. Le ministère des Ressources en eau multiplie les partenariats avec les étrangers pour maîtriser au mieux ces différents procédés. C'est le cas du projet Wawaria, qui a pour objet la réutilisation des eaux usées pour l'irrigation en Algérie, lancé en 2013 dans le cadre de la coopération algéro-néerlandaise. L'objectif principal recherché est d'assurer un traitement plus poussé des eaux épurées de la station d'épuration. Ces eaux usées traitées seront utilisées pour expérimenter à l'échelle industrielle l'irrigation des cultures maraîchères.Pareille exploitation des eaux usées épurées s'avère très sensible, d'autant plus qu'elles ne sont pas destinées uniquement à l'arboriculture mais à des produits maraîchers.Wawaria est suivi techniquement, pour la partie algérienne, par les représentants de l'ONA (Office national de l'assainissement) et de l'Inraa (Institut national de la recherche agronomique d'Algérie). La partie hollandaise est représentée par des experts de l'institut Alterra (université de Wageningen) et ceux des sociétés NRO Fusion et PB Techniek, spécialisées respectivement dans la fabrication des unités de traitement tertiaire à membranes et les systèmes automatisés d'irrigation. "A terme, le projet permet d'étudier l'efficacité et le potentiel agronomiques du traitement tertiaire par filtration membranaire des eaux usées pour l'irrigation en Algérie. Il vise également à étudier l'accumulation de métaux lourds dans le sol et au niveau des plants de tomates, concombres, pommes de terre pour trois types d'eaux de qualités différentes : eaux d'irrigation conventionnelles, eaux épurées et eaux épurées avec filtration à membrane", expliquent les responsables de l'ONA. Ce projet de coopération, validé par le ministère des Ressources en eau, prévoit la formation des ingénieurs algériens sur les techniques d'irrigation contrôlées, les techniques d'irrigation à partir des eaux usées épurées et l'utilisation de traitement tertiaire membranaire.Un séminaire de restitution du projet Wawaria par l'équipe mixte algéro-hollandaise a eu lieu, il y a quatre jours, dans la wilaya d'Ouargla en présence du représentant du ministère des Ressources en eau, de l'ambassadeur des Pays-Bas et des directeurs centraux de l'ONA. Les spécialistes, faut-il le préciser, classent les eaux usées en trois catégories. Il s'agit des eaux domestiques, des eaux industrielles et des eaux pluviales. Les eaux usées domestiques proviennent des différents usages domestiques de l'eau. Elles sont essentiellement porteuses de pollution organique. Elles se répartissent en eaux ménagères, qui ont pour origine les salles de bains et les cuisines, et sont généralement chargées de détergents, de graisses, de solvants, de débris organiques, etc.En ce qui concerne les eaux-vannes, ce sont les rejets des toilettes, chargés de diverses matières organiques azotées et de germes fécaux. Les caractéristiques des eaux industrielles, quant à elles, varient d'une industrie à l'autre. En plus de matières organiques, azotées ou phosphorées, elles peuvent contenir des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds, des micropolluants organiques, des hydrocarbures.B. K.NomAdresse email




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