Algérie

Frontières ouest



Frontières ouest
C'est la surprise générale chez les consommateurs non avertis de la grève des commerçants de Maghnia, Nedroma, Ghazaouet qui a débuté hier et qui se poursuivra, selon les grévistes, jusqu'à mardi, inclus. Ce mouvement de protestation qui vise à alerter les pouvoirs publics sur les retombées néfastes sur les prix des produits de large consommation de l'application du système de visa pour les des marchandises introduites dans la zone terrestre des douanes, a été décidé, selon des commerçants, suite au refus des douanes de suspendre l'application de l'arrêté publié dans le JO n°35 du 17 juin 2014 relatif au passavant comme l'a décidé le wali de Tlemcen par intérim.Après que les consommateurs des 7 daïras frontalières subissaient déjà de plein fouet la flambée des prix que ce système de passavant a causée, ils endurent maintenant les conséquences de la grève des détaillants laquelle a été suivie durant son 1er jour par plus de 60% de l'ensemble des commerçants, selon les estimations des grévistes. Quant à la participation des grossistes lesquels semblent être, aux côté des consommateurs, les plus touchés par le passavant, elle a dépassé largement celle des détaillants.Dès la matinée, le citoyen faisait face à la pénurie du lait et du pain. Les quelques commerces restés ouverts ont été pris d'assaut et la majorité des produits étaient non disponibles dès 13 h. Les boulangers également ont suivi le mouvement.Les conséquences de la grève des commerçants durant ce 1er jour ont été bien ressenties par les consommateurs : pénurie des produits de large consommation ainsi qu'une autre augmentation des prix qui étaient déjà brûlants du fait des conséquences du passavant. Quant au rassemblement des commerçants qui devraient avoir lieu au km 35, point de délivrance du passavant, seule une cinquantaine de commerçants étaient présents sur les lieux et ils justifient cette faible participation par une mauvaise coordination.Ce débrayage qui cause beaucoup de désagréments à la population frontalière était hier le principal sujet de conversation. La société civile a réagi de son côté par une lettre qu'elle a adressée au président de la République. « Si les marchandises traversent la frontière c'est qu'il y a défaillance quelque part que seule une enquête profonde et sérieuse peut situer… », indiquent les 15 associations signataires de cette lettre au 1er magistrat du pays.




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