Fronti'res alg'riennes Elles sont entre de bonnes mains

Pour ceux qui ne l'ont pas encore compris, nous traversons une période critique de notre histoire, cernés que nous sommes de toutes parts par des pays en guerre et des foyers de tension. Des conflits que beaucoup aimeraient pouvoir déplacer chez nous. Et pour ceux qui l'oublient, des milliers de femmes et d'hommes consacrent leurs vies actuellement à protéger notre pays. Nous leur devons reconnaissance mais aussi, de rester unis et de déjouer toute tentative de division.Terrorisme, trafic de drogue et contrebande : désormais, les menaces sont multiples. Le danger est certes là, présent et menaçant. Mais nos frontières «sont entre de bonnes mains», pour reprendre l'affirmation du commandant régional de la Gendarmerie nationale à Ouargla. S'exprimant au cours d'une conférence de presse, en marge de la cérémonie d'installation du nouveau commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Biskra, le général Abdelhafid Abdaoui, a en effet, indiqué que «les forces algériennes jouent leur rôle selon les directives et les orientations du Haut commandement de l'Armée nationale populaire (ANP)». L'ANP réitère en effet «l'engagement et la détermination de ses unités à garantir la sécurisation de nos frontières» et à mettre en échec toute tentative d'atteinte à la sécurité et à l'économie nationale, a conclu le ministère de la Défense nationale. Un engagement réaffirmé par l'ancien ministre des Affaires étrangères qui avait assuré que «l'Algérie fera face à ses responsabilités pour protéger ses frontières». «Il faut être vigilant et nous faisons face à nos responsabilités pour protéger notre pays tout en coopérant dans ce cadre avec les pays du voisinage», avait souligné Mourad Medelci qui était l'invité du journal télévisée de Canal Algérie. «Nous travaillons avec les Libyens, les Maliens, les Tunisiens, les Nigériens et les Mauritaniens, mais aussi avec les pays du champ et du Sahel», avait-il dit, soutenant qu'il s'agit d'intégrer cet espace à sécuriser dans un environnement beaucoup plus large, englobant l'ensemble des pays sahélo-sahéliens». Le rôle de l'armée ne se limite pas à assurer la sécurité des frontières mais aussi à protéger notre économie. Et la vigilance des unités de l'ANP mobilisées tout au long de nos frontières a, une fois de plus, mis en échec une tentative de trafic illicite de 80 000 litres de gasoil et de 73 tonnes de farine. Cette quantité, a été saisie, selon un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN), par une unité relevant de la 6e Région militaire au sud de la ville de Bordj Badji-Mokhtar (wilaya d'Adrar). La marchandise saisie dans cette opération, réalisée dans une région frontalière avec le Mali dans le cadre de la lutte contre la contrebande, était à bord de dix semi-remorques et d'un véhicule 4x4, indique la même source. Le ministère a souligné par ailleurs dans son communiqué qu'une autre unité de l'ANP, relevant de la 4e RM, a réussi mardi dans la région de Tarat (wilaya d'Illizi), à arrêter deux véhicules 4x4 provenant des frontières Est du pays. «Les véhicules en question transportaient des quantités importantes de denrées alimentaires, de vêtements, de couvertures, d'engrais agricoles, d'appareils et puces téléphoniques, ainsi qu'une somme d'argent en monnaie nationale et en devises», a-t-on encore affirmé de même source.
- S'exprimant au cours d'une conférence de presse, en marge de la cérémonie d'installation du nouveau commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Biskra, le général Abdelhafid Abdaoui, à une question relative au trafic de drogue dans le sud du pays, a affirmé qu'il «existe des intentions délibérées de diffuser ce fléau dans la société algérienne». Il a précisé que les éléments de la Gendarmerie nationale «restent mobilisés» et «luttent sans relâche contre ce fléau». Il a fait part dans ce contexte de la saisie, depuis janvier 2013, de 6,2 tonnes de drogue par les brigades du groupement régional de la Gendarmerie de Ouargla.