Frontalement

Dans la vie d'un club, il y a des hauts et des bas. Des jours fastes et des jours sans, des victoires et des défaites. Mais ce qui arrive dans certaines équipes de notre championnat national, n'a rien à voir avec les hauts et les bas.
Le MCO, ce club mythique de l'ouest du pays se morfond dans les profondeurs du classement autant que la JSK, ce club aux multiples coupes africaines, dont la dégringolade ne se mesure qu'aux résultats en dents de scie enregistrés depuis le début de la saison en cours. Pourquoi ces deux clubs aux palmarès si éloquents vivent-ils une telle situation ' Pourtant, le MCO comme la JSK ne sont en butte à une crise financière. Au contraire, ils figurent parmi les clubs les plus nantis du pays et les plus servis, en plus. Donc leurs problèmes si situent ailleurs que dans l'argent, le nerf de la guerre. L'argent existe mais ces deux équipes ont presque perdu toutes les batailles. Et même la guerre bien que le championnat ne soit qu'à ses débuts. Pour le dire frontalement, sans détour ni déviation, ces deux clubs vivent une crise d'hommes capables de les remettre sur les bonnes rails. Il n'y a aucune explication à cette situation que traversent le MCO et la JSK, deux teams dont les moyens font envier plus d'un club. Les entraîneurs qui se sont relayés à leur tête n'ont pu redresser la situation pour la simple raison que leur environnement est pollué, malsain et vicié. Le problème est dans les hommes, responsables de leur gestion. Ils ne sont pas à la hauteur de cette responsabilité. Contestés, ils s'accrochent, refusent de partir en usant de tous les subterfuges pour asseoir leur pouvoir. Pendant ce temps, leurs clubs végètent dans les profondeurs, subissent revers sur revers et risquent même les purgatoires. Cet environnement n'est pas le propre de la JSK ni du MCO puisque notre football est livré en pâture à des «irresponsables» qui n'ont rien à voir avec un terrain de football.