Algérie

Front socio-économique : Qu'on cesse de faire assez de peur aux Algériens



Au milieu de la reprise instable de l'économie mondiale plus que jamais aggravée par la crise du baril de pétrole pour les pays producteurs-exportateurs , du protectionnisme commercial croissant, l'année 2018 s'ouvre sur l'Algérie avec de nouvelles perspectives et une meilleure intégration adossée à de nouveaux indicateurs, contribuant à consolider la stabilité, le développement économique et social et à rehausser le prestige, la position du pays sur la scène internationale. L'année 2017 qui vient de se terminer n'a pas été facile mais les difficultés auxquelles le pays a été confronté ont tout de même soudé les piliers du développement national, et permis d'aller à la recherche et à la découverte des énormes ressources que recèle le pays pour continuer à aller de l'avant et progressivement de se détacher de la dépendance accrue des recettes des hydrocarbures. L'essentiel, c'est que l'Algérie croit en elle-même, en ses forces pour sortir sans beaucoup d'accrocs de cette crise. Cependant, l'Algérie doit faire face en ce début d'année 2018 à nombre de défis, dont la macro-économie stable mais pas encore durable, la qualité de la croissance modeste, la lenteur de la concrétisation des percées majeures des réformes ouvrant sur la pleine restructuration économique, le déséquilibre régional.Dans un monde en perpétuelle mutation caractérisé aussi par des imprévus, ces obstacles ralentissent la marche du pays vers la voie du développement national durable. En 2018, le développement national devra encore faire face à des défis dont les impacts de la persistance de la baisse continue de ses recettes tirées de l'exportation des hydrocarbures. Aussi l'évaluation des avantages et des difficultés du pays pour la nouvelle année 2O18 est impérieuse afin que le pays continue à assurer la stabilité macro-économique, la surveillance accrue de l'inflation, la stabilité du climat social, l'augmentation des investissements productifs, mais à valoriser au maximum, la force de la solidarité nationale, profiter des opportunités et surmonter les défis pour développer une croissance soutenue. Une stratégie qui devra aussi refléter l'esprit d'affaires et de start-up et ouvrant de nouvelles perspectives pour la croissance de l'investissement, du commerce, des affaires et une large voie à l'exportation hors du secteur des hydrocarbures. Croissance, augmentation du niveau de vie interdissent de fait de céder à tous les mirages de la publicité et de la société de consommation. Mais la croissance se traduit en niveau de vie, dont l'amélioration devrait être le but de toute la gestion de l'économie nationale. Les citoyens, la nouvelle génération de jeunes selon leurs goût et leurs préférences idéologiques, voudraient des voitures, des loisirs, des réalisations culturelles, de logements, des hôpitaux, un meilleur système éducatif ; une justice indépendante, des mesures sévères contre la corruption et les maux sociaux, etc., mais chacun, sauf celui qui n'attend plus rien du monde, désire une amélioration quelconque et de nouvelles priorités pour l'épanouissement de la société. Dans ce carré d'épanouissement général, tout indique que l'année 2018 sera marquée par des réformes économiques et sociales de grande ampleur ' Des réformes qui se veulent proches du citoyen. Garant d'un développement durable et harmonieux et d'une stabilité dont l'Algérie a fait avec lui l'apprentissage, le programme politique du Président Abdelaziz Bouteflika n'aurait pas à rougir d'un bilan des résultats obtenus par ces 18 années de renouveau national, au premier rang desquelles il faut mettre, sans doute, l'avènement de la Réconciliation nationale suivie de bout en bout par de profondes mutations politique, économique et sociale. Pour autant, on peut penser qu'il ne s'agit pas pour le discours le plus officiel d'afficher une "satisfaction " qui ignorerait les difficultés du présent, mais bien de dire ce qui a été fait et ce qui reste à faire. Dans cette perspective, la situation financière et économique demeure une préoccupation constante. Tout en relevant les améliorations enregistrées ces derniers temps grâce aux nouvelles mesures prononcées pour faire face à la crise du baril de pétrole et dont les contraintes extérieures ont pesé lourdement sur le développement national, le gouvernement se soucie d'asseoir l'année 2018 sur des fondations solides : en matière agricole, il s'agit de tirer parti de ce capital vital qu'est le sol, en préservant les ressources les plus menacées ; sur le plan industriel, l'heure est à l'adaptation des instruments de régulation de l'économie pour une meilleure efficacité : un rôle que devra remplir conjointement le secteur public et privé, y compris le partenariat étranger, mais aussi un code des investissements nouvelle manière. Tout cela devant conforter, à terme, une politique en matière d'échanges extérieurs dont le gouvernement, tirant les leçons des nouvelles contraintes de l'environnement international a fait son cheval de bataille.
Un des mérites de l'actuel gouvernement est sans doute d'avoir choisi sans équivoque de relever le défi du redressement économique et l'accroissement de la croissance, et ce, malgré le pessimisme des uns, l'indifférence des autres et l' " intimidation " exercée par les chocs externes sur l'économie nationale. Le Président Abdelaziz Bouteflika n'a en effet jamais renoncé à trouver la meilleure formule de développement économique et social du pays la mieux adaptée à un peuple qui attache tant d'importance à son destin. S'il se trouve toujours des personnes pour contester la réussite des tâches accomplies durant plus de 18 années par le programme présidentiel, celles-ci devraient savoir qu'au sortir de la tragédie nationale qu'il est impossible d'éliminer toute imperfection et que les tâtonnements mêmes sont bénéfiques lorsqu'ils permettent de réajuster les objectifs à la réalité. Cette décennie matérialise, désormais, les succès internes et externes de l'Algérie et donnent son visage à sa propre expérience.
Une période riche de promesses mais également lourde d'engagements pour la génération présente, qui, aujourd'hui, poursuit dans le renouveau national, le combat mené hier par les aînés du Premier Novembre 54. Certes, le bilan est positif mais il faut également que la collectivité nationale médite et tire profit des enseignements à dégager sur les causes des faiblesses dans l'action déployée au cours de ces dernières années, comme il faut combler les lacunes, les insuffisances ou les retards constatés et d'éviter que d'aucuns fassent encore assez de peur et d'inquiétude aux Algériens. Face aux propres progrès nationaux et aux nécessités d'un monde moderne en rapide évolution, il y a ce devoir qui s'impose de lui-même pour améliorer constamment l'action de rénovation économique et sociale en fonction des nouvelles étapes franchies par le pays et ce, en dépit de ses difficultés financières, et d'adopter de nouvelles méthodes de gestion et de gouvernance ainsi qu'une nouvelle organisation aux transformations à entreprendre pour relever les multiples défis qui s'imposent au pays ; Mais surtout, les résultats déterminants et souvent spectaculaires enregistrés depuis 1999, ne doivent pas faire oublier que le chemin du développement est encore long et ardu et qu'il requiert de tous, plus de volonté, d'engagement et d'ardeur au travail pour que les efforts de tous puissent être porteurs d'un avenir prospère et brillant pour le pays et l'ensemble du peuple algérien. On se soucie aujourd'hui d'adapter les moyens déjà mis en ?uvre aux exigences présentes, et pour ce faire, un grand débat économique, un grand débat social s'impose. Mais d'autres acteurs que l'Etat-providence n'auraient-ils pas leurs propres responsabilité-devoir à assumer ' Les partenaires économiques et sociaux du gouvernement ne sont-ils pas partie prenante dans le projet socio-économique '


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