Front social : les chômeurs ne décolèrent pas Oran : les autres articles

Après Arzew, c'est au tour de Béthioua d'être touchée de plein fouet par la contestation des sans-emplois.
Plus d'une centaine de chômeurs, issus des trois communes industrielles que compte cette localité, se sont rassemblés avant-hier devant le siège de la daïra pour revendiquer des emplois. Dans cette localité industrielle, ils sont nombreux à subir les affres du chômage.
Les contestataires ont exprimé leur ras-le-bol face aux promesses non respectées des responsables. «Nous avons le droit de travailler dans cette ville qui nous a vu naître», lancent-ils.
En dénonçant le favoritisme dans les recrutements, les protestataires ont exigé plus de transparence dans le traitement des dossiers au niveau de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) de Béthioua. «L'ANEM doit accorder la priorité aux enfants de Béthiuoa et non pas faire appel à la main-d''uvre issue des autres wilayas», dénoncent-ils.
Pour leur part, les responsables locaux ont tenté de calmer les esprits et de dégager des solutions qui permettront de répondre aux doléances des contestataires. Ces derniers ne sont pas à leur premier mouvement de protestation pour réclamer des emplois et l'équité des chances puisque des actions similaires ont été observées dans le passé.
Les autorités sont «sommées» de contraindre les sociétés d'appliquer les règlements quant aux procédures de recrutements. Dans le cas contraire, les chômeurs se disent «prêts à poursuivre ce mouvement» jusqu'à la satisfaction de leur recrutement, comme le stipule la loi. A noter que les chômeurs ne décolèrent pas non plus dans la localité voisine, celle d'Arzew. Les protestations se suivent depuis plusieurs jours, les chômeurs battent le pavé pour réclamer des emplois dans ce grand pôle industriel du pays.