Algérie

Front social



Front social
Les gardes communaux de la wilaya de Béjaïa ont repris, mardi 17 décembre, le chemin de la protestation.Après avoir participé à un rassemblement pacifique en début de matinée devant le siège de la wilaya, des dizaines de gardes communaux ont fermé à la circulation, en début de l'après-midi, le boulevard de la Liberté pour exiger d'être reçus par le wali.«Nous, gardes communaux affiliés à la coordination de la wilaya de Béjaïa, voulons informer l'opinion publique ainsi que les autorités locales et nationales sur notre situation précaire», lit-on dans un communiqué rendu public par la coordination dans la même journée.Dans le document remis à la presse et envoyé au wali ainsi qu'au ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, les contestataires ont expliqué les raisons principales qui les ont contraints à recourir,de nouveau à des actions de rue.La question «des salaires et des primes accordées» aux gardes communaux, la lenteur dans le traitement des dossiers des ?uvres sociales «malgré des instructions données par le ministre de l'Intérieur», sont certains des arguments avancés par les frondeurs. «Nous sommes surpris de voir que notre salaire de décembre a baissé et cela est dû à la suppression de la prime Alimentation qui est incluse dans le salaire : Une confiscation pure et simple», écrit la coordination. Les manifestants n'ont pas manqué de souligner «le manque de crédibilité» dont soufrerait le délégué par intérim de la garde communale de Béjaïa.Ces derniers ont signé une pétition pour demander officiellement son départ. Rencontré devant le siège de la wilaya, le porte-parole de la coordination des gardes communaux de Béjaïa a insisté sur le caractère pacifique de leur action et assuré que leur mouvement s'inscrit dans la durée pour «une véritable prise en charge des doléances des gardes communaux» par les pouvoirs publics. «Nous avons demandé une audience au wali pour lui exposer les difficultés auxquelles font face les gardes communaux et pour faire cesser les dépassements dont sont victimes nos agents», dit-il.




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