Algérie

Fréquentes inondations sur la route de l?ALN


Le réseau sous-dimensionné La situation s?apparente à une fatalité : à chaque averse, une partie de la route de l?ALN est inondée, causant directement des bouchons de plusieurs kilomètres. Seule image à offrir aux automobilistes coincés plusieurs heures sur la route, les camions des Epic et autres sociétés de la wilaya qui d?interviennent à chaque BMS (bulletin météo spécial). Lors des dernières précipitations qu?a connues la capitale le 26 novembre dernier, les mêmes images déplorables étaient visibles : routes inondées et circulation bloquée. Même les agents de sécurité, toujours en faction sur ce tronçon, n?ont pu rester pour gérer la circulation « tellement la situation s?est dégradée ». Objet de sollicitude de la part des autorités qui en font leur vitrine, la « Moutonnière » reste épisodiquement en chantier, pas toujours formidable, accompli souvent au pas de charge par les différents services de la wilaya. S?ajoute le problème du raccordement de la station de dessalement qui fait sortir les automobilistes de leurs gonds, ajouté au problème de la remontée des eaux. Le directeur de l?hydraulique, Ismaïl Amirouche, assure que cette situation « récurrente » est la conséquence des précipitations exceptionnelles qui se sont abattues sur la capitale en trois jours. « Le réseau, qui n?est pas surdimensionné, reste insuffisant pour contenir tout le débit des eaux qui a augmenté, d?autant plus que nous sommes à côté de la mer », insiste le directeur, en faisant remarquer que la partie basse d?Alger a reçu 267 mm de précipitations alors que la moyenne pour le même mois n?est que de 112 mm. Tous les réseaux qui ont été réalisés se trouvent ainsi toujours « insuffisants » par rapport aux phénomènes naturels qui « nous jouent souvent des tours. » Il n?en demeure pas moins que des efforts ont été accomplis mais n?auront pas d?effets immédiats, à en croire M. Amirouche. La direction qu?il chapeaute a lancé une étude pour la réalisation d?un système de drainage des eaux pluviales de la partie basse de la capitale et qui prendront forme l?année prochaine. « Les travaux commenceront plus tard », déclare-t-il. Fin octobre, le collecteur intercommunal qui a tiré en longueur a pu être achevé. « Cet ouvrage nous a permis d?éviter une éventuelle catastrophe », insiste M. Amirouche. La Seaal, partenaire de la direction de l?hydraulique, participe aux travaux menés sur ce tronçon routier. Néanmoins, M. Boudab, directeur des grands projets assainissement assure que la route où les « eaux stagnent à certains endroits », n?est pas un point noir. « Nos travailleurs ont procédé au curage d?un réseau d?assainissement de 900 m de longueur des deux côtés de la RN 5. Nous avons pu éviter la stagnation des eaux à cet endroit qui bouchonne toujours ». Autre travail mené sur cette partie, l?opération de raccordement, le 27 novembre de la station du 2 Mai au collecteur intercommunal nouvellement mis en service. Le nouveau schéma directeur d?assainissement, qui n?a pas été revu depuis 1995, est opérationnel depuis quelques jours. On saura, soutient M.Boudab, prendre en compte ces aspects jusqu?à 2025. A côté de la station, le responsable de la Seaal assure que ses employés ont refait des réseaux qui étaient pleins de béton, conséquence des travaux effectués par des personnes qui n?ont pas respecté les procédures d?usage.
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