Les habitants d'Ilmadjène, notamment ceux de la partie basse du village, à quelques encablures du chef-lieu de la commune de Fréha (daïra d'Azazga), continuent de souffrir du manque d'eau potable, même en cette période hivernale.
Le village est soi-disant alimenté par deux châteaux d'eau, mais la majorité des habitants, ainsi que l'école primaire locale, Belkis Ramdane, n'ont de l'eau qu'un jour sur trois, et ce, pour tout juste une heure, «avec un débit au compte gouttes». Les différentes vannes de distribution ne se ferment pas ; certaines ont leurs manettes d'ouverture et de fermeture «cisaillées» après avoir été ouvertes.
Aussi, les villageois lésés dans cette situation, interpellent les autorités concernées pour remédier à ce problème et surtout restaurer le réservoir vétuste, situé au dessus du village et dont la trappe, non cadenassée, peut être soulevée par tout un chacun, y compris par des enfants, d'où des risques multiples. De plus, depuis des mois, indiquent des membres du comité de village, la conduite AEP raccordée au nouveau réseau du barrage de Taksebt, parsemée de plusieurs fuites, est placée en dessous du réseau d'assainissement en voie d'achèvement.
Un villageois d'Ilmadjene, éleveur de quelques bovins, indique avoir été obligé d'acheter, en à peine trois mois, 6 citernes d'eau pour la consommation domestique et de son bétail. Les citernes, de 11 000 litres chacune, lui reviennent à 1 200 DA l'unité.
Les membres du comité du village précisent qu'ils ont saisi moult fois à ce sujet, et ce depuis des années, les autorités locales. Vers le début d'octobre dernier, une commission des services de l'hydraulique est venue s'enquérir et faire son compte rendu, mais sans rien de concret, déplore-t-on à Ilmadjene.
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Posté Le : 11/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Salah Yermèche
Source : www.elwatan.com