Frank Muteau, Directeur général de Max Perles et Cie Intéresser les entreprises algériennes à l'application de nos produits

'Notre entreprise propose une technique pour la réhabilitation des anciens réservoirs. Aussi, en Algérie, j'ai remarqué qu'on préfère construire que de réhabiliter des chantiers déjà existants, alors que la première est très coûteuse.' Un avis du directeur général de Max Perles et Cie, Frank Muteau, que nous avons rencontré, avant-hier, à l'hôtel Sofitel d'Alger.
Max Perles et Cie, présente en Algérie depuis presque dix ans, est une entreprise française. Elle est spécialisée dans la formulation et la fabrication de revêtements techniques permettant d'assurer la protection de la corrosion et l'étanchéité d'ouvrages industriels dans plusieurs domaines d'activité, tels que l'agroalimentaire, les hydrocarbures, la chimie et l'hydraulique. Cette société, qui a déjà eu affaire au marché algérien, à travers plusieurs projets réalisés, notamment au profit de Sonatrach pour la protection des bacs à pétrole mais aussi l'ONCV avec la réhabilitation des caves, se lance, depuis quelque temps, dans le domaine de l'hydraulique. Il s'agit pour Max Perles et Cie et son P-DG d'apporter, en plus des solutions qu'ils proposent, un savoir-faire pour les Algériens. 'Moi, ce qui m'intéresse, à savoir mon but, c'est d'abord de faire travailler des entreprises algériennes', dira-t-il. Cette société, qui est en train de réaliser la plus grande station d'épuration d'Amérique du Sud à Santiago (Chili), compte mettre son avoir-faire au profit de l'industrie algérienne. 'Personnellement, c'est une sensibilité de c'ur que j'ai par rapport à l'Algérie, mais aussi beaucoup privilèges, comme la proximité, les liens entre nos deux pays et aussi sur le plan logistique. Je préfère venir ici que d'aller jusqu'au Chili. Et puis je me sens mieux ici que dans d'autres pays', ajoute-t-il.
Frank Muteau a aussi évoqué la concurrence. Pour lui, sa société est loin de faire les frais d'une rude concurrence dans ce domaine, mais il y a aussi le manque de soutien des sociétés françaises.
'La concurrence est très faible, puisqu'il s'agit d'une technique très méconnue. C'est un métier de niche très spécifique et les concurrents sont pratiquement des groupes. En fait, il s'agit de Siemens et Sika, entre autres. Mais c'est tellement une niche et c'est tellement compliqué que cela ne les intéresse pas. Pour ce qui est des entreprises françaises, elles ne nous aident pas toujours. Les sociétés françaises sont partout, celles du CAC 40 sont présentes dans le monde entier et ne travaillent pas avec les sociétés françaises. En Algérie, la Seaal n'a jamais parlé de notre technique, alors que nous travaillons avec Suez tous les jours en France', indiquera M. Muteau. Pour lui, l'objectif de la société Max Perles et Cie est d'apporter un vrai savoir aux entreprises algériennes, 'développer une technique pratiquée depuis des décennies dans les pays occidentaux et former des entreprises algériennes performantes pour l'application de ces produits'.
Toutefois, la force de Max Perles et Cie réside dans sa lutte pour l'environnement, car l'étanchéité qu'elle propose aux différents secteurs, comme ceux des hydrocarbures et de l'hydraulique, vise en premier lieu à éviter la pollution de la nappe phréatique, menacée plus que jamais par les fuites de produits toxiques. 'Tout ce qui est stockage de produits chimiques pour éviter les problèmes de pollution de la nappe phréatique. Car on peut faire des cuvettes de rétention, comme ça peut être l'étanchéité des collecteurs d'eaux usées. Enfin, tout ce qui touche aux égouts et à la protection des parois du collecteur.'
En somme, ce que propose Max Perles et Cie, c'est une technique fiable qui a fait ses preuves à travers le monde, comme pour les réservoirs d'eau d'Annaba, moins coûteuse et qui protège l'environnement.