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Francesco Rosi et Marcel Cuvelier nous ont quittés



Francesco Rosi et Marcel Cuvelier nous ont quittés
Ce week-end laissera un goût amer aux nombreuses personnalités du petit et grand écran, ainsi qu'à ceux du quatrième art après la disparition de Francesco Rosi et Marcel Cuvelier.Ce week-end laissera un goût amer aux nombreuses personnalités du petit et grand écran, ainsi qu'à ceux du quatrième art après la disparition de Francesco Rosi et Marcel Cuvelier.Samedi, le réalisateur Francesco Rosi a rendu son dernier souffle à Rome à l'âge de 92 ans. Quant au comédien et metteur en scène Marcel Cuvelier, grand homme de théâtre et second rôle fréquent à la télévision et au cinéma, est mort cette semaine à l'âge de 90 ans, annonce sur son site internet le Théâtre de la Huchette, dont il était un pilier. Naples pleure le maître. Francesco Rosi était l'un des "grands" du cinéma italien, qu'il a contribué à renouveler à travers le genre du film-enquête politique comme L'Affaire Mattei qui lui valut le Grand Prix du Festival de Cannes.Entre documentaire et fiction, ses films, héritiers du cinéma réaliste d'après-guerre se sont attachés à montrer le poids des mécanismes collectifs ?pouvoir, institutions ou argent? sur les destins individuels. Né le 15 novembre 1922 à Naples, Francesco Rosi étudie le droit puis fait ses premiers pas dans le théâtre comme acteur et assistant metteur en scène. Avec Luchino Visconti, dont il est l'assistant sur La terre tremble (1948) et le co-scénariste sur Bellissima (1951), il apprend à utiliser des acteurs non professionnels et les ressources d'un décor naturel.Assistant d'Antonioni, de Monicelli, il débute dans la mise en scène en terminant Les chemises rouges (1952) d'Alessandrini. Dès ses deux premiers films Le défI (1958) et I magliari (1959), influencés par le film noir américain, il se passionne pour les sujets sociaux. En 1961, il réalise Salvatore Giuliano, sur l'assassinat du célèbre bandit sicilien, qui contribue à bouleverser la narration cinématographique en inaugurant le genre du film-enquête.Témoin privilégié de la société italienne, Rosi évoque ensuite l'affairisme immobilier dans Main basse sur la ville (Lion d'or à Venise en 1963), les batailles politico-économiques autour du pétrole dans L'affaire Mattei (palme d'or à Cannes en 1972), le banditisme mafieux Lucky Luciano, 1973), les manipulations judiciaires Cadavres exquis, 1976) et les drames du sud de l'Italie Trois frères, 1980). Après Carmen (1983) et une adaptation de Gabriel Garcia Marquez Chronique d'une mort annoncée, 1987), il revient à la mafia sicilienne avec Oublier Palerme (1990).En 1996, il réalise La trêve, une adaptation du roman de Primo Levi. Quant à Marcel Cuvelier, son visage était familier aux téléspectateurs qui l'ont vu dans nombre de téléfilms et séries télévisés, comme Les Cinq dernières minutes, Vidocq ou encore Vipère au poing. Son dernier rôle à la télé date de 2004, dans un épisode de PJ. Né à Glageon (Nord) en 1924, Marcel Cuvelier démarre sa carrière dans les années 50 et jouera quasiment sans interruption sur les planches et devant une caméra, pour le grand et le petit écran. Il a notamment monté et joué plusieurs pièces d'Eugène Ionesco, au Théâtre de Poche puis au Théâtre de la Huchette.Il a également monté en 1968 Demain une fenêtre sur rue de Jean-Claude Grumberg, puis L'Augmentation de Georges Pérec, rappelle la critique théâtre du Figaro Armelle Héliot. Sur le grand écran, il joue dans Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle (1958), La Vérité d'Henri-Georges Clouzot (1960), L'Aveu de Costa Gavras (1970) ou encore Stavisky d'Alain Resnais (1974). Il avait remporté le Molière du meilleur second rôle en 2000 pour la pièce de Sacha Guitry "Mon père avait raison.Samedi, le réalisateur Francesco Rosi a rendu son dernier souffle à Rome à l'âge de 92 ans. Quant au comédien et metteur en scène Marcel Cuvelier, grand homme de théâtre et second rôle fréquent à la télévision et au cinéma, est mort cette semaine à l'âge de 90 ans, annonce sur son site internet le Théâtre de la Huchette, dont il était un pilier. Naples pleure le maître. Francesco Rosi était l'un des "grands" du cinéma italien, qu'il a contribué à renouveler à travers le genre du film-enquête politique comme L'Affaire Mattei qui lui valut le Grand Prix du Festival de Cannes.Entre documentaire et fiction, ses films, héritiers du cinéma réaliste d'après-guerre se sont attachés à montrer le poids des mécanismes collectifs ?pouvoir, institutions ou argent? sur les destins individuels. Né le 15 novembre 1922 à Naples, Francesco Rosi étudie le droit puis fait ses premiers pas dans le théâtre comme acteur et assistant metteur en scène. Avec Luchino Visconti, dont il est l'assistant sur La terre tremble (1948) et le co-scénariste sur Bellissima (1951), il apprend à utiliser des acteurs non professionnels et les ressources d'un décor naturel.Assistant d'Antonioni, de Monicelli, il débute dans la mise en scène en terminant Les chemises rouges (1952) d'Alessandrini. Dès ses deux premiers films Le défI (1958) et I magliari (1959), influencés par le film noir américain, il se passionne pour les sujets sociaux. En 1961, il réalise Salvatore Giuliano, sur l'assassinat du célèbre bandit sicilien, qui contribue à bouleverser la narration cinématographique en inaugurant le genre du film-enquête.Témoin privilégié de la société italienne, Rosi évoque ensuite l'affairisme immobilier dans Main basse sur la ville (Lion d'or à Venise en 1963), les batailles politico-économiques autour du pétrole dans L'affaire Mattei (palme d'or à Cannes en 1972), le banditisme mafieux Lucky Luciano, 1973), les manipulations judiciaires Cadavres exquis, 1976) et les drames du sud de l'Italie Trois frères, 1980). Après Carmen (1983) et une adaptation de Gabriel Garcia Marquez Chronique d'une mort annoncée, 1987), il revient à la mafia sicilienne avec Oublier Palerme (1990).En 1996, il réalise La trêve, une adaptation du roman de Primo Levi. Quant à Marcel Cuvelier, son visage était familier aux téléspectateurs qui l'ont vu dans nombre de téléfilms et séries télévisés, comme Les Cinq dernières minutes, Vidocq ou encore Vipère au poing. Son dernier rôle à la télé date de 2004, dans un épisode de PJ. Né à Glageon (Nord) en 1924, Marcel Cuvelier démarre sa carrière dans les années 50 et jouera quasiment sans interruption sur les planches et devant une caméra, pour le grand et le petit écran. Il a notamment monté et joué plusieurs pièces d'Eugène Ionesco, au Théâtre de Poche puis au Théâtre de la Huchette.Il a également monté en 1968 Demain une fenêtre sur rue de Jean-Claude Grumberg, puis L'Augmentation de Georges Pérec, rappelle la critique théâtre du Figaro Armelle Héliot. Sur le grand écran, il joue dans Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle (1958), La Vérité d'Henri-Georges Clouzot (1960), L'Aveu de Costa Gavras (1970) ou encore Stavisky d'Alain Resnais (1974). Il avait remporté le Molière du meilleur second rôle en 2000 pour la pièce de Sacha Guitry "Mon père avait raison.




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