Onze prévenus, dont les anciens ministres, Charles Pasqua et André Santini, comparaissent à partir d'aujourd'hui, lundi, à Versailles, où ils devront s'expliquer sur de présumés détournements de fonds publics, notamment un système de facturation pour un musée n'ayant jamais vu le jour. L'affaire remonte à novembre 2000, lorsque le Conseil général des Hauts-de-Seine, alors présidé par Charles Pasqua, et la ville d'Issy-les-Moulineaux, dirigée par André Santini, créent le syndicat mixte de l'Ile-Saint-Germain (SMISG). La structure avait alors pour objet de recevoir près de 200 'uvres d'art contemporain, d'une valeur estimée à plus de 7 millions d'euros, de la part du promoteur immobilier et mécène, Jean Hamon. En échange, le syndicat mixte s'engageait à stocker et entretenir les 'uvres dans la propriété du donateur, le temps de construire un musée. Mais le musée n'a jamais vu le jour, le permis de construire ayant été annulé par la justice en 2004, après un recours d'associations écologistes. En 2003, une enquête a été ouverte sur des mouvements de fonds entre le SMISG et différentes sociétés gérées par Jean Hamon et ses proches. La justice reproche aux protagonistes de ce dossier des surfacturations, ainsi que l'émission de fausses factures.
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Posté Le : 15/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com