Algérie

France: la garde à vue de 17 islamistes présumés prolongée


France: la garde à vue de 17 islamistes présumés prolongée
La garde à vue de 17 personnes interpellées vendredi lors d'un coup de filet dans les milieux islamistes en France a été prolongée, a-t-on appris de source proche de l'enquête, le chef du contre-espionnage affirmant par ailleurs qu'ils préparaient un enlèvement. En matière de terrorisme, la garde à vue en France peut durer jusqu'à 96 heures. Ces interpellations, critiquées par une partie de l'opposition comme une "opération électoraliste" du président Nicolas Sarkozy à trois semaines du premier tour de la présidentielle, ne sont pas liées au tueur jihadiste Mohamed Merah abattu par la police à Toulouse après avoir semé l'effroi en France en assassinant sept personnes, dont trois enfants juifs.
Parmi les personnes interpellées vendredi figure le leader d'un groupe radical dissous Forsane Alizza, Mohammed Achamlane. Plusieurs armes ont été saisies lors de son interpellation dans l'agglomération de Nantes (ouest). Ce groupuscule avait été dissous en janvier par le ministre de l'Intérieur, qui l'avait accusé de vouloir former ses sympathisants à la lutte armée. Mohammed Achamlane avait démenti toute dimension violente de son mouvement.
Selon le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, les islamistes présumés de Forsane Alizza "semblaient préparer un enlèvement". "On bosse (travaille) depuis octobre sur eux (...) Le groupe avait été dissous depuis le 29 février et les avoirs de 26 d'entre eux ont été gelés mais ils continuaient à suivre un entraînement physique, dans les parcs, les bois et recherchaient des armes", déclare M. Squarcini dans une interview au quotidien La Provence.
Il ajoute que "ce sont des Français qui s'entraînent sur le territoire. Il y avait des séances collectives d'aguerrissement, avec un discours très violent, un endoctrinement religieux". "Certains pratiquaient le paintball, d'autres faisaient du jogging", dit-il encore. Après la mort de Merah le 22 mars, le président français avait demandé à la police de procéder à l'"évaluation" de la dangerosité des personnes connues pour entretenir des sympathies avec l'islam radical.
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