La hausse des prix à la consommation a rebondi en novembre à 1 % sur un an, contre 0,8 % le mois précédent, soutenue par le tabac, l'alimentation et les services, a indiqué ce vendredi l'Insee dans une estimation provisoire. Cette hausse de l'inflation en novembre est due essentiellement à " un dynamisme plus marqué des prix du tabac, des services et de l'alimentation ", a expliqué l'institut statistique dans un communiqué. En revanche, les prix des produits manufacturés ont baissé " davantage qu'en octobre ", a-t-il souligné.
Légère augmentation des prix de l'énergie
Sur un mois, les prix à la consommation ont légèrement progressé de 0,1 %, après être restés stables en octobre, a précisé l'Insee. Les prix du tabac ont augmenté " vivement " sur un mois, a souligné l'Insee qui attribue cette progression à la hausse de la fiscalité. Quant à ceux de l'énergie, ils ont connu une légère augmentation " du fait d'un rebond sur le mois des prix du gaz ". L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui sert pour les comparaisons avec les autres pays de l'Union européenne, a connu une accélération sur un an à 1,2 % contre 0,9 % en octobre. Sur un mois, il a augmenté de 0,1 %, après -0,1 % le mois précédent. L'or a-t-il vraiment de sombres perspectives devant lui ' Mi-novembre, le cours de l'or a chuté alors que personne ne s'y attendait. Depuis, le métal jaune a quelque peu remonté la pente. Mais certains économistes parlent de mauvaises perspectives pour l'or dont la tendance serait de nouveau à la baisse. Sputnik s'est entretenu avec deux spécialistes des finances de Stuttgart et de Munich.
Le cours de l'or est "instable" depuis sa chute surprise mi-novembre, constatent certains médias spécialisés. Il semblerait toutefois que le métal jaune reparte à la hausse. Mais mercredi, l'or était coté à 1.458 dollars l'once, contre 1.550 dollars en août. est actuellement difficile d'affirmer que l'or est reparti pour de bon, a déclaré à Sputnik Philip Klinkmüller, analyste financier de Hopf&Klinkmüller Capital Management à Stuttgart. "Ces dernières semaines, nous avons observé une baisse jusqu'à 1.446 l'once. Et aujourd'hui, nous n'atteignons même pas une hausse de 30 dollars", a-t-il rappelé, avant d'ajouter que les cotations de l'or ont à peine bougé de 1,50 dollar l'once de part et d'autre des 1.456,50 dollars l'once. Par ailleurs, M. Klinkmüller souligne qu'un véritable renforcement de l'or s'illustrerait tout autrement. "Désormais, nous nous préparons à deux scénarios. Soit le cours de l'or poursuit sa baisse vers les 1.470 dollars, soit elle évolue sous forme de rebonds intermédiaires", estime le spécialiste. Une telle évolution pourrait propulser le prix du métal jaune jusqu'à 1.500 à 1.512 dollars l'once.
Loin de la catastrophe
Pourtant, le spécialiste munichois des marchés de l'or Dimitri Speck a déclaré il y a quelques jours dans un entretien accordé à Sputnik que le marché de l'or avait de "brillantes perspectives" devant lui, que ce soit à court, moyen ou long terme. "Nous sommes loin de la chute du coût de l'or", assure l'expert, qui relève que les hautes cotations des actions américaines n'ont jamais incité les investisseurs à les préférer à l'or ou à l'argent. En générale, le cours de l'argent suit celui de l'or.
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Posté Le : 02/12/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Maghreb
Source : www.lemaghrebdz.com