Algérie

France : Jean-Pierre Chevènement annonce officiellement sa candidature aux élections présidentielles



L'ancien ministre français, M. Jean-Pierre Chevènement, président de l'association France-Algérie a annoncé officiellement sa candidature à l'élection présidentielle de 2012.
"J'ai beaucoup réfléchi et j'ai décidé de me porter candidat pour faire bouger les lignes, comme je l'avais dit, c'est-à-dire pour mettre la gauche et la France à la hauteur des défis qui sont devant nous", a déclaré l'ancien ministre qui avait déjà été candidat à l'Elysée en 2002 où il a obtenu 5,3% des suffrages. Il va devoir maintenant réunir les 500 parrainages nécessaires pour prétendre accéder à l'Elysée.
"J'avais le tort en 2002 d'avoir raison contre tous les autres", a-t-il lancé alors qu'il était interrogé par un journaliste d'une chaîne de télévision française sur le fait de savoir s'il n'y avait pas un excès de candidatures à gauche de l'échiquier politique. "Je n'accepte pas que ceux qui ont fait le lit du Front National en se ralliant au néolibéralisme puissent me transformer en bouc-émissaire", a-t-il dit pour défendre sa candidature.
Ancien ministre de François Mitterrand à l'Industrie, l'Education puis la Défense (il avait claqué la porte en raison de son désaccord sur la guerre du Golfe en 1991), M. Chevènement passe pour avoir été l'agent majeur de la réconciliation de la gauche avec l'idée de "sécurité". Il a été sous Lionel Jospin ministre de l'Intérieur (1997-2000). Là aussi, il est parti sur un différend, concernant la gestion du dossier corse. Avant le référendum sur Maastricht, cet énarque fondateur du Centre d'études, de recherches et d'éducation socialiste (Ceres), aile gauche du PS, avait quitté ce parti afin de faire campagne pour le non. Il avait ensuite fondé le Mouvement des Citoyens, devenu le Mouvement républicain et citoyen (MRC) dont il est le président d'honneur. Il avait été frappé, fin 1998, par un grave accident d'anesthésie qui l'avait plongé dans le coma. Il en était ressorti sans dommage. "Un miracle républicain", avait-il lancé.


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