Algérie

France : difficile démarrage de la campagne électorale dans la zone Nord



France : difficile démarrage de la campagne électorale dans la zone Nord
La campagne électorale pour les élections législatives semble difficilement démarrer dans la zone 1 (France Nord), les partis politiques en lice pour le scrutin prévu à compter du 8 mai en France et à l'étranger n'ayant à ce jour animé aucun meeting.
Les panneaux publicitaires installés dans l'enceinte du consulat général d'Algérie à Paris depuis samedi dernier, ne comptent que les programmes et la photo des têtes de liste de deux partis seulement sur les 23 engagés dans la course aux législatives pour représenter la communauté nationale de cette zone. Le consulat général d'Algérie a distribué un «dossier composé de textes législatifs aux têtes de liste des partis politiques, leur expliquant leur obligations en matière de réglementation et de préparation de cette campagne électorale», a expliqué le consul général, Rachid Ouali, à l'APS.
Des membres de la communauté, approchés sur les lieux, ont fait part de l'intérêt qu'ils portent à ce scrutin, notamment pour la prise en charge de leurs préoccupations «foncièrement pertinentes». Venue consulter les programmes électoraux des partis supposés être affichés sur les panneaux prévus à cet effet, une dame, présidente d'une association de prise en charge de malades, dit qu'elle va «effectivement voter mais reste indécise sur le choix des candidats». «Mais pour qui devrais-je voter '», s'est-elle demandé ajoutant, dubitative : «Je voterai certes pour un programme, mais je n'en connais aucun.
Les candidats devraient être plus communicatifs et faire un travail de proximité auprès de la communauté, sans cela, ils ne seront jamais élus.» Et de souligner que les Algériens en France ont besoin d'être représentés par des députés «efficaces et volontaires et non pas par ceux qui, dès qu'ils sont élus, disparaissent à jamais jusqu'à la prochaine mandature». Un homme, Rabah, la soixantaine, affirme pour sa part que les problèmes que vit la communauté nationale en France «se sont aggravés sans être pour autant pris en charge». «Les attentes des Algériens en France ne sont plus les mêmes qu'il y a dix ou vingt ans.
Nous sommes en présence d'une autre génération, plus exigeante, qui sait ce qu'elle veut, or personne ne semble s'en préoccuper», a-t-il estimé. «Nous aimons tous l'Algérie et tous les Algériens de France veulent se mobiliser pour elle, mais nous avons pour cela besoin de personnes courageuses qui relaient nos préoccupations et soient nos porte-voix, mais ce n'est pas le cas», dit-il avec regret. L'intérêt de dispenser à la communauté nationale établie en France des cours d'arabe a été évoqué par un père de famille qui désespère de voir ses enfants s'exprimer dans cette langue.




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