Comme annoncé par Algerie-Focus.Com, Jean-Pierre Chevènement, le co-fondateur du Parti Socialiste (PS) et président de l’association France-Algérie, a organisé cette semaine à l’Assemblée nationale française, un colloque sur les relations algéro-françaises.
L’ex premier ministre du gouvernement Chirac y a participé. Nous publions son communiqué
“J’ai participé aujourd’hui à un intéressant colloque de l’association FRANCE-ALGERIE, fondée par Edmond Michelet et aujourd’hui présidée par Jean-Pierre Chevènement à l’Assemblée Nationale. J’étais interrogé sur la place de l’Algérie dans les tensions géopolitiques actuelles.
La nouvelle donne mondiale est, selon moi, plus particulièrement caractérisée par trois paramètres:
. Le paramètre dominant des nouveaux rapports de force me semble être la croissance. C’est parce que l’Occident a de très faibles perspectives de croissance que son rapport de force, notamment avec l’Asie se dégrade.
. L’émergence des Pays Continents est le deuxième paramètre de la mondialisation moderne.
. Le retour des Etats après une période de dérégulation a caractérisé les ripostes à la crise. Le dialogue intergouvernemental en a été renforcé, les stratégies d’alliance aussi. C’est le troisième paramètre.
Sur ces trois terrains, les positions de l’Algérie me paraissent fortes. Son potentiel de croissance reste puissant : le 3ème plan (2010-2014) mobilisera 286 milliards de dollars pour créer 3 millions d’emplois. La position intercontinentale de l’Algérie, Nord de l’Afrique et Sud de l’Europe, est particulièrement stratégique, elle peut être le centre de gravité de « L’Eurafrique ». Le pluralisme des Alliances, africaines, maghrébines, arabes, francophones… présente de multiples opportunités.
Dans ce contexte géopolitique, je tire de ma mission de bons offices, que m’a confiée le Chef de l’Etat, que la France et l’Algérie peuvent et doivent bâtir une nouvelle coopération, pertinente au XXIème siècle. Des dossiers comme celui du Métro d’Alger -le respect-, celui de Renault -le pragmatisme- ou celui du secteur pétrochimique avec Total -la vision- montrent les valeurs à suivre pour réussir cette coopération nouvelle. La politique étrangère ne se résume naturellement pas aux projets économiques, mais ils y contribuent.
La France et l’Algérie pourraient ainsi assumer ensemble la part commune de leur destin.”
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Posté Le : 21/12/2011
Posté par : infoalgerie
Source : algerie-focus.com