En 2011, le parlement français a voté une loi incriminant la négation du « Génocide » arménien perpétré, en 1915, par des turques. Par la voix de son premier ministre, un Islamiste, la Turquie a rappelé son ambassadeur et fait planer l’exclusion des entreprises françaises de la vaste sphère économique turque. La loi était contraire à la lettre et à l’esprit des principes fondateurs de la république. Elle a été portée par devant le Conseil constitutionnelle qui il l’a invalidée.
La Charité bien ordonnée de la très sainte Mère de l’Eglise chrétienne, de la France, de la « fille aînée de cette Eglise », ne serait-elle pas bien inspirée de commencer par balayer devant sa porte, de reconnaître ses propres génocides : esclavagisme, colonialisme, impérialisme… pluriséculaires ? Et d’accepter, un demi-siècle après le termes des « Evènements d’Algérie », de déclasser ses archives produites par ses machiavels de la désinformation afin d permettre l’ouverture d’un débat : serein, sans injures passionnées ni bras d’honneur déshonorant pour son auteur et pour sa nation qui se veut d’une culture exemplaire ?
En 2010, 120 députés du FLN ont signé un projet de proposition de loi tendant à incriminer la France pour ces crimes commis en Algérie. Le président de l’APN (Assemblée populaire nationale) a informé l’un de ses hôtes français, Arnaud Montebourg, entre autres : « La France n’a rien à craindre des 120 excités du FLN. Leur proposition de loi ne sera jamais inscrite à l’ordre du jour de l’APN… » Le premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, n’a jamais excepté que cette proposition soit débattue.
Les algériens auront-ils un jour leur Erdogan qui défendra : leur histoire leur honneur et leur dignité ?
Posté Le : 07/11/2012
Posté par : Aissahakim
Ecrit par : Aissahakim
Source : diverse