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La France a enregistré en août un léger excédent de sa balance des transactions courantes, de 200 millions d'euros, après avoir affiché en juillet un déficit de 400 millions d'euros, a annoncé lundi la Banque de France."Cette amélioration résulte essentiellement du rebond de l'excédent des échanges de services", explique la Banque de France dans un communiqué.Celui-ci a atteint 900 millions d'euros en août (contre 0,1 milliard en juillet).Les échanges de biens, point faible traditionnel de l'économie française, plus performante dans les services, ont vu leur déficit se creuser à 1,1 milliard d'euros, contre 0,9 milliard le mois précédent. La balance des transactions courantes est un bon indicateur de la situation d'une économie par rapport au reste du monde, car elle va au-delà des seuls échanges de biens, déficitaires depuis une dizaine d'années en France. Elle prend en compte ceux, croissants, de services ainsi que les revenus des investissements et ceux du travail versés entre agents économiques en France et à l'étranger. Pour schématiser, un pays doté d'un excédent courant, ce qui est par exemple le cas de l'Allemagne, très excédentaire, a des créances sur le reste du monde tandis qu'un pays en déficit est lui en situation de débiteur. Les données mensuelles des transactions courantes sont corrigées des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables (CVS-CJO). Les transactions courantes sont l'un des trois grands ensembles de la balance des paiements. Les deux autres composantes sont le compte de capital (remise de dette, achat de brevets, de terrains...), et le compte financier qui répertorie entre autres les investissements directs et de portefeuille et l'évolution des réserves en devises et en or. Au contraire de la balance courante, la balance des paiements, qui est une construction comptable, est toujours à l'équilibre. A noter dans le compte financier, en août "les investissements directs étrangers en France sont plus importants que les investissements français à l'étranger, notamment du fait de la finalisation de la fusion des groupes Lafarge et Holcim", indique la Banque de France. "Les investissements de portefeuille se soldent par des investissements nets de 3,1 milliards, tandis que les opérations de prêts et emprunts se traduisent par des entrées nettes, pour 9,2 milliards", ajoute-t-elle.




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