Algérie


Des salafistes algériens sous surveillance Une vingtaine d’enquêtes des Renseignements généraux, à la Préfecture de police de Paris, sont en cours depuis juillet 2005 sur des sociétés de sécurité privées, selon la revue française l’Express. D’après certaines de ces investigations, plusieurs de ces entreprises sont noyautées par des islamistes radicaux. Le 3 mai 2006, le Groupe d’intervention régional (GIR) des Yvelines, à partir d’éléments fournis par les RG, a interpellé 17 personnes -6 ont été incarcérées- travaillant, sans agrément, pour une nébuleuse composée d’une dizaine de sociétés de gardiennage. Non déclarées, elles sont dirigées par un islamiste notoire, déjà condamné dans une affaire de hold-up. L’une des entreprises porte son nom, alors qu’il fait l’objet d’une interdiction du territoire de dix ans! Cet Algérien a échappé au coup de filet. Plusieurs de ses «employés» avaient déjà attiré l’attention des policiers au sein d’associations salafistes. Le non-paiement des cotisations Urssaf de cette structure a atteint 500.000 euros (environ 50.000.000 DA) en deux ans et les salaires dissimulés sont évalués, sur la même période, à près de 1 million d’euros (environ 100.000.000 DA). C’est le deuxième dossier de ce genre en quelques mois. En septembre 2005, un autre islamiste a été arrêté. Il recrutait depuis deux ans des vigiles pour protéger des entrepôts, des grands magasins, des hôtels de prestige parisiens et des spectacles tel le concert du groupe de rock U2 au Stade de France l’été 2005. Son entreprise bénéficiait de contrats de sous-traitance. Elle ne déclarait pas ses employés, qui échappaient ainsi au filtre de l’agrément préfectoral. Parmi eux, un extrémiste condamné pour appartenance à des réseaux de soutien au sinistre GIA algérien. «Cela ne prouve pas que ces sociétés financent la cause», souligne un policier, repris par la publication française, «mais il est inquiétant que des islamistes puissent sécuriser un certain nombre de sites sensibles».  R. A.




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