Algérie

Foyer pour enfants assistés de Saint Hubert



L’établissement demande assistance Parmi les structures qui apportent aide et assistance aux enfants en grande difficulté, le foyer des enfants assistés, il y en a un qui a cruellement besoin d’être assisté, c’est celui de Saint Hubert. En effet, en dépit de la compétence, de la patience et de la bonne volonté du personnel éducateur, cet établissement continue à se débattre dans des difficultés qui l’empêchent d’assurer une meilleure prise en charge de ses pensionnaires. Ainsi, le manque de moyens et un personnel assistant réduit et une surpopulation côté personne font que cadres administratifs, psychologues et éducateurs ne comptent plus ni les heures de travail, ni la nature et le volume de travail qu’ils sont tenus d’abattre pour répondre au plus pressé. La vocation première du foyer est, rappelle-t-on, de prêter assistance aux enfants et adolescents dont l’âge oscille entre 7 et 19 ans. Ceci n’empêche que dans ce centre, certains pensionnaires dépassant largement la quarantaine continuent d’y être hébergés pour des considérations humanitaires. On y rencontre aussi, d’anciens assistés qui, une fois adultes et exerçant dans la fonction publique ou des professions libérales, continuent à y être hébergés. Ainsi, aux côtés des enfants assistés, il y a des déficients mentaux, des grabataires et des adolescents ayant des antécédents judiciaires. De la sorte, le personnel du foyer se trouve confronté à un manque de moyens considérable. A titre d’exemple, il arrive que des urgences médicales surviennent en pleine nuit, et dans pareil cas, l’absence de véhicule propre au foyer se fait cruellement sentir. Pour ce qui est de l’hébergement, des chalets prévus initialement pour 20 personnes, en accueillent actuellement plus de 50. En parallèle, certaines satisfactions sont tout de même enregistrées et concernent les réussites scolaires, qu’elles soient au niveau des collèges classiques ou mieux encore au niveau de l’école des beaux-arts. L’harmonie du foyer en question, est parfois perturbée par les placements judiciaires qui font que certains délinquants placés dérangent, par leur comportement, le bon fonctionnement du règlement intérieur. Mais les cas les plus difficiles, restent les rejets d’enfants placés au sein des familles, car il arrive qu’une famille adopte un enfant et le rejette une année après. Selon nos sources, des cas similaires ont été très mal vécus tant par les enfants eux-mêmes que par les éducateurs. Pour faire face à cette pénible situation, un appel est lancé aux âmes charitables pour les sensibiliser à ce côté de la prise en charge. La seule bonne volonté des personnels ne pouvant suffire à combler les carences, toute aide en faveur de cette catégorie de personnes défavorisées est la bienvenue.




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